Pratiquer une activité physique régulière pour préserver son bien-être et sa santé
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- Santé et prévention
En 2024, année d’accueil des Jeux olympiques et paralympiques, la France a fait de la promotion de l'activité physique et sportive sa « Grande Cause Nationale ». C’est dans ce cadre que les ministères des Sports et de la Santé, avec le collectif « Pour une France en forme », organisent dans tout le pays jusqu’au 4 juin, des « Journées pour une France en forme ». L’objectif de ces événements, auxquels s’associe l’Assurance Maladie, est de rappeler à chacun les risques liés à la sédentarité et les bienfaits du sport pour la santé physique et mentale tout au long de la vie.
Quels sont les risques liés au manque d’activité ?
Quelques chiffres frappants (1) :
- l’inactivité est aujourd’hui la cause de 9 % des décès en France ;
- un adulte est assis en moyenne 12 heures au cours d’une journée travaillée, 9 heures au cours d’une journée non travaillée ;
- 80 % des 11-17 ans sont en-dessous des seuils d’activité physique (AP) recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ;
- 80 % des adultes passent 3 heures devant un écran chaque jour, hors activité professionnelle ;
- 95 % de la population adulte en France est à risque sanitaire par manque d’activité physique ou à cause d’un temps trop long passé en position assise.
Il y a donc urgence à adopter des modes de vie plus actifs.
Qu’entend-on par activité physique ?
L’activité physique inclut les activités sportives mais aussi l’ensemble des activités physiques quotidiennes comme :
- les déplacements actifs : marcher, faire du vélo, descendre un ou deux arrêts de bus avant sa destination finale, prendre les escaliers – même pour quelques étages seulement – en cas d’étage élevé et même si ce n’est qu’en descente (2) ;
- les activités domestiques : faire le ménage, bricoler, jardiner… ;
- les activités professionnelles (travail physique par exemple)…
L'activité sportive, elle, même si elle peut être pratiquée dans un cadre planifié, au sein d’un club ou d’une association par exemple, ne nécessite pas forcément de lourdes infrastructures ni d’équipement spécifique. Pourquoi ne pas profiter d’un rayon de soleil pour chausser des baskets et aller faire un jogging dans un parc voisin ?
L’important est de trouver le sport qui convient à ses aptitudes et à ses envies. Pour cela, rendez-vous sur le site du ministère des Sports pour faire le quiz : « Le bon sport pour moi ».
Quel impact de l'activité physique sur la santé et le bien-être ?
L'activité physique accroît la force musculaire et contribue au développement et à la préservation du capital osseux. Elle développe la souplesse, l'équilibre et la bonne coordination des mouvements, diminuant les risques de chutes chez les seniors. Elle renforce également les capacités cardiaques et respiratoires.
De plus, l’exercice physique diminue également le risque de développer certains cancers (du côlon, du sein, de la vessie, de l'œsophage, etc.). Il protège par ailleurs du surpoids, lui-même facteur de risque de cancer. Associé à de bonnes habitudes alimentaires, il peut également prévenir l’apparition du diabète de type 2, ou en réduire les risques de complications.
L’activité physique peut aussi agir favorablement sur l’évolution de plusieurs maladies, notamment chroniques, comme l'asthme et les pathologies cardiovasculaires. Au cours d’un traitement contre le cancer, elle va permettre de réduire la fatigue et d’améliorer la qualité de vie, de mieux tolérer les traitements, de diminuer le risque de récidive…
Les effets bénéfiques de la pratique d’une activité physique ou sportive ne se limitent pas à la santé physique. Ils portent aussi sur la santé mentale : l’exercice physique diminue le stress et l’anxiété, renforce l’estime de soi, contribue à une sensation générale de bien-être et à la bonne humeur, augmente la qualité du sommeil.
Pour plus d’information, consulter la rubrique d’ameli.fr consacrée à l’impact bénéfique de l’activité physique sur la santé
(1) Manque d’activité physique et excès de sédentarité : une priorité de santé publique, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, février 2022.
(2) La descente d’un escalier fait uniquement travailler les muscles alors que la montée mobilise également les capacités cardiorespiratoires.