Prévention des dépressions post-partum : un entretien postnatal précoce est désormais obligatoire

[Mis à jour le 03/08/2022]
Le baby blues concerne 50 à 80 % des femmes qui accouchent et 10 à 20 % des mères sont touchées par une dépression post-partum dans les semaines qui suivent l’accouchement.

Depuis le 1er juillet, afin de mieux accompagner les jeunes mères, un entretien postnatal est désormais obligatoire. L’entretien postnatal précoce est à effectuer entre la 4e et la 8e semaine qui suit l’accouchement par un médecin ou une sage-femme.

Comme le prévoit l’avenant 5 à la convention nationale des sages-femmes, cet entretien sera valorisé à hauteur de :

  • SP 14 (42 €) lorsqu’il est réalisé au domicile ;
  • SP 12 (36 €) lorsqu’il est réalisé au cabinet.

Ces mesures entrent en vigueur à compter du 5 septembre 2022.

L’objectif de cet entretien de prévention de la dépression post-partum est :

  • de repérer les premiers signes de la dépression du post-partum : état dépressif ou anxieux, fatigue, humeur instable… ;
  • d’identifier d’éventuels facteurs de risques qui exposent les parents à cette dépression (isolement, événement stressant…) ;
  • d'évaluer les éventuels besoins de la femme ou du couple en termes d'accompagnement.

Le professionnel de santé peut proposer un 2e entretien entre la 10e et la 14e semaine qui suivent l'accouchement, afin de continuer l’accompagnement s’il le juge nécessaire ou à la demande du ou des parents.

Cet entretien est pris en charge aux taux habituels (70 % par l’assurance maladie obligatoire).

Tout savoir sur la déclaration de grossesse, la prise en charge, les congés, et les modalités pratiques pour remplir la feuille de soins.

À lire également : avec l’avenant 5 à la convention des sages-femmes, de nouvelles conditions de réalisation et de facturations des examens postnataux sont mises en place.

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