Enjeux de santé publique et économiques

Publié dans : Médicaments biosimilaires

La prescription de médicaments biosimilaires sécurise la prise en charge en augmentant le nombre de médicaments biologiques disponibles et participe à la maîtrise des dépenses de santé en abaissant les coûts de prise en charge.

Les médicaments biosimilaires peuvent, comme les médicaments chimiques, connaître des difficultés d’approvisionnement. Les médicaments biosimilaires permettent d’élargir l’offre aux patients, ce qui limite les risques de ruptures de stock en garantissant le maintien de l’accès aux traitements.

Les exigences plus réduites d’études cliniques (pas d’étude clinique de phase II nécessaire), permettent de développer le médicament biosimilaire à un coût inférieur au médicament biologique de référence et ainsi de proposer en ville des prix inférieurs en moyenne de 30 % au prix du médicament biologique de référence.

La commercialisation d’un médicament biosimilaire génère également une baisse de prix du médicament biologique de référence et des autres médicaments biologiques comparables permettant ainsi un accès moins onéreux aux traitements pour les patients.

La multiplication des acteurs sur le marché stimule aussi la concurrence.

Le système de soins doit trouver des marges financières pour la prise en charge des nouvelles thérapeutiques qui sont souvent très onéreuses. Les médicaments biosimilaires sont un des leviers pour y arriver.

Ils constituent ainsi un enjeu essentiel d’efficience et de qualité de la prise en charge en permettant :

  • de garantir un large accès à tous les patients ;
  • de financer les innovations en santé avec les économies générées ;
  • de contribuer à la pérennisation de notre système de santé.

À titre d’exemple, un taux de pénétration de 40 % d’Abasaglar, médicament biosimilaire de Lantus, génèrerait une économie de 6,36 millions d’euros par an.

De même, s’agissant de l’Étanercept, si 50 % des nouveaux patients naïfs étaient traités par un médicament biosimilaire, 6,7 millions d’euros d’économies pourraient être générées sur une année et si le taux de pénétration du médicament biosimilaire était de 30 % sur l’ensemble des patients (naïfs et switch), l’économie générée pourrait être de 35 millions d’euros sur 2 ans. (1)

Pour en savoir plus

(1) Rapport Charges et produits – améliorer la qualité du système de santé et maitriser les dépenses – propositions de l’Assurance Maladie pour 2018

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