Le bon traitement, ce n’est pas forcément un médicament
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- Santé publique
En France, près de 8 consultations médicales sur 10 se concluent par une prescription de médicaments, ce qui place le pays parmi les plus gros consommateurs en Europe. Cette surconsommation comporte des risques importants, notamment d'interactions médicamenteuses, responsables de plus de 10 000 décès par an. C’est pourquoi il est important d’encourager un usage raisonné des médicaments et de rappeler que l’enjeu de sobriété médicamenteuse est l’affaire de tous. A cet effet, l’Assurance Maladie lance une grande campagne de sensibilisation diffusée sur tous les écrans à partir du 10 novembre.
L’Assurance Maladie en campagne pour un usage raisonné des médicaments…
Visionner la vidéo du spot TV de la campagne
[La scène se déroule dans le cabinet d’une médecin. Assise sur un tabouret, la médecin insère une languette en bois dans la bouche de ses patients qui font Aaaah à leur manière.]
Aaaaaaaah…
Si à la fin d’une consultation, votre médecin ne vous prescrit pas de médicament, c'est simplement parce que vous n'en avez pas besoin.
[On voit chaque patient étonné par l’annonce qui vient d’être faite et exprimer un Aaaah de surprise.]
Aaaaah ?
Oui, ça peut surprendre, mais c'est plutôt une bonne nouvelle.
[Rassuré les derniers patients, une petite fille accompagnée de son papa, poussent un Aaaah de soulagement.]
Ahhhhhhhhhhh !
[Une surimpression apparaît]
Le bon traitement, c’est pas forcément un médicament.
Parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien.
[Logo de l’Assurance Maladie]
aaah de soulagement.]
Ahhhhhhhhhhh !
[Une surimpression apparaît]
Le bon traitement, c’est pas forcément un médicament.
Parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien.
[Logo de l’Assurance Maladie]
« Le bon traitement, c’est pas forcément un médicament. », c'est le message porté par la nouvelle campagne, qui entend encourager un usage raisonné des médicaments et normaliser l'idée qu'une consultation peut se conclure sans prescription de médicaments. Au cœur de cette démarche, un message central : faire confiance aux médecins pour évaluer la nécessité d'un traitement et envisager, lorsque cela est possible, des alternatives non médicamenteuses, voire une déprescription.
En savoir plus, lire l’article « Sobriété médicamenteuse : moins prescrire pour mieux soigner ».
… et soutenir les professionnels de santé
Afin d’accompagner les professionnels de santé, notamment les médecins, dans cette démarche de sobriété médicamenteuse, plusieurs dispositifs et ressources sont à disposition :
- en relais de la campagne :
- une affiche à télécharger et à placer dans le cabinet médical (PDF) ;
- un modèle d’« ordonnance de conseils » personnalisable (en cours d'élaboration) ;
- l’ordonnance de non prescription d’antibiotique ;
- une foire aux questions, pour aborder le sujet avec les patients (PDF).
- en direction des patients polymédiqués à risque iatrogène, une boîte à outils « Prévention du risque de iatrogénie médicamenteuse chez les 65 ans et plus : boîte à outils » avec des outils pratiques pour les praticiens et leurs patients à chaque étape : prescription, traitements, accompagnement ;
- en matière de prescription d’alternatives thérapeutiques, accéder à toutes les informations sur les dispositifs suivants :
- Mon bilan prévention, un temps d’échange dédié à la prévention aux âges-clé de la vie ;
- Mon soutien psy, qui propose jusqu’à 12 séances remboursées par an, pour des patients atteints de troubles légers à modérés ;
- la prescription d’activité physique adaptée ;
- en logique de proximité, à travers des échanges confraternels ou des visites des délégués de l’Assurance Maladie portant sur la pratique individuelle liée aux classes thérapeutiques inscrites dans la convention médicale.
Affiche de la campagne