Parler du dépistage du cancer colorectal avec ses patients de 50 à 74 ans peut sauver des vies

À l’occasion de la mobilisation contre le cancer colorectal en mars, l’Institut national du cancer (INCa) lance une nouvelle campagne d’information à destination des femmes et des hommes de plus de 50 ans. Diffusée en radio, en presse écrite, sur Internet, sur des affiches en pharmacie, cette campagne rappelle les bénéfices du dépistage de ce cancer : détecté à un stade précoce, il se guérit 9 fois sur 10.

Avec comme message clé « le meilleur moment pour penser à faire le dépistage du cancer colorectal c’est quand on a aucune raison d’y penser », c’est-à-dire avant tout symptôme, l’INCa sensibilise les personnes entre 50 et 74 ans sur la nécessité de réaliser tous les 2 ans leur dépistage du cancer colorectal, malgré l’absence de signe d’alerte.

Les médecins, acteurs privilégiés pour aborder la question des dépistages avec les patients

Les professionnels de santé, en particulier les médecins traitants, sont des acteurs privilégiés pour faire le point avec leurs patients ciblés par ce dépistage. Pour rappel, le test de dépistage peut être fourni par un médecin, par un pharmacien ou commandé directement par le patient sur un site dédié. Si ce dernier souhaite opter par la commande via monkit.depistage-colorectal.fr, il convient de lui préciser qu’il doit avoir reçu au préalable l’invitation par courrier (par les centres régionaux des dépistages des cancers) qui comporte un numéro nécessaire à la commande. Toute la procédure est expliquée de façon claire et simple sur le site.

Pour aider les praticiens dans cette stratégie préventive, l’Assurance Maladie envoie depuis décembre 2022 jusqu'à avril 2023 par courrier aux médecins traitants la liste de leurs patients n’ayant pas réalisé leurs dépistages du cancer (cancer du col de l’utérus, cancer du sein et cancer colorectal) dans les intervalles recommandés.

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