Antidiabétiques AGLP-1 : le dispositif d’accompagnement à la prescription est entré en vigueur

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Depuis le 1er février 2025, un nouveau dispositif visant à renforcer le bon usage et la juste prescription des antidiabétiques analogues du GLP-1 (AGLP-1), tout en garantissant leur disponibilité pour les patients qui en ont besoin, est entré en vigueur. Il était prévu par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 et figurait aussi au nombre des mesures prévues par la convention médicale 2014-2029 pour améliorer la pertinence des usages des produits de santé et des prescriptions (espace médecin). 

À ce jour, sont concernés : 

  • le sémaglutide (Ozempic®) ; 
  • le dulaglutide (Trulicity®) ; 
  • le liraglutide (Victoza®) ;
  • l’exenatide (Byetta®). 

Le dispositif en pratique

Lors de la prescription d’antidiabétiques analogues du GLP-1 (AGLP-1), le prescripteur renseigne un rapide formulaire reprenant les principaux critères de l’AMM ou de l’ITR. Il s’agit de quelques critères simples permettant de guider le prescripteur pour vérifier les critères clés et s’assurer que le médicament est bien prescrit dans son ITR/AMM. 

Le formulaire papier composé de 3 volets

Les prescripteurs n’ayant pas accès au téléservice (lorsque leur équipement ne le permet pas) doivent recourir au format papier du formulaire disponible en téléchargeant sur ameli pro, en passant une commande sur ameli pro ou auprès de votre caisse d’assurance maladie. 

Les volets 1 et 2 du formulaire doivent être transmis à l’adresse dédiée à votre région, au médecin conseil placé près de la caisse d'assurance maladie pour les assurés relevant du régime général ou d'un régime particulier ou spécial de sécurité sociale et de la caisse de mutualité sociale agricole pour les exploitants et les salarié agricoles. 

Le volet 3 du formulaire tient lieu de justificatif d’accompagnement à la prescription. De la même manière que pour l’accompagnement dématérialisé, celui-ci doit être remis au patient en même temps que l’ordonnance pour être présenté au pharmacien.

Impact sur la dispensation

Le pharmacien devra s'assurer de la présence et de la complétude de l'ordonnance et du justificatif remis au patient avant de facturer les produits à l'Assurance Maladie. Sans ces éléments, les patients devront être réorientés vers le prescripteur ou devront payer les produits sans prise en charge de l'Assurance Maladie. 

Tout savoir sur l’accompagnement à la prescription des antidiabétiques AGLP-1.