Comment agir efficacement contre le mal de dos dans votre entreprise ?

Pour lutter efficacement contre le mal de dos au travail, il faut agir sur l’ensemble des facteurs qui le favorisent. Il s’agit d’une part de mettre en place une démarche collective de diminution des risques associant salariés et représentants, et d’autre part, une approche individuelle qui se traduit par le maintien ou le retour à l’activité professionnelle dans des conditions adaptées.

Pourquoi s’engager dans la prévention du mal de dos ?

Le mal de dos au travail n’est pas une fatalité. La mise en place d’une démarche de prévention s’inscrit dans une logique de performance sociale et économique créant un cercle vertueux en faveur de la santé des salariés et de celle des entreprises. Il existe des moyens efficaces et faciles à mettre en œuvre qui trouveront un écho positif auprès des salariés puisqu’ils verront leurs conditions de travail s’améliorer durablement. Cette démarche de prévention aura un impact direct sur la productivité et la performance globale en permettant de diminuer la désorganisation liée aux arrêts et aux accidents du travail dus au mal de dos. De plus, comme toute démarche liée à la qualité de vie au travail, elle favorisera un meilleur climat social et renforcera l’attractivité de l’entreprise.
En tant qu’employeur, vous pouvez enclencher une démarche collective de prévention des risques du mal de dos pour tous vos salariés et une démarche individuelle pour adapter le poste de travail de vos salariés souffrant du dos.

Découvrez la vidéo animée "Tout savoir sur le mal de dos au travail", avec Félicette Fruit, médecin du travail chez Ami Santé au travail - dans l'Eure

[Le docteur Félicette Fruit, médecin du travail chez AMI santé au travail, dans l’Eure, témoigne pour l’Assurance Maladie à propos du mal de dos au travail.]

[Tout savoir sur le mal de dos, avec l'Assurance Maladie - Risques Professionnels. Vous ne le savez peut-être pas, mais le mal de dos concerne deux salariés sur trois, au cours de leur vie professionnelle.]

Question : Pour vous, le mal de dos n'est pas une fatalité ?

Docteur Félicette Fruit : Non, on peut agir pour prévenir le mal de dos lié à une activité professionnelle.

Question : C'est même indispensable ?

Docteur Félicette Fruit : Oui c'est indispensable, pour le bien-être des salariés comme pour les performances de l'entreprise.

Question : Très bien, mais quel est le rôle du médecin du travail dans la lutte contre le mal de dos ?

Docteur Félicette Fruit : Nous sommes là pour aider les employeurs à respecter leurs obligations légales, c'est-à-dire préserver la santé de leurs salariés.

Question : Et de quelle façon ?

Docteur Félicette Fruit : En identifiant les facteurs de risques physiques et psychosociaux, qui peuvent provoquer le mal de dos.

Question : Mais quel est l'objectif principal ?

Docteur Félicette Fruit : En réalité, il y en a deux : prévenir le plus en amont possible un mal de dos et favoriser le maintien ou la reprise d'activité du salarié, de façon adaptée et bénéfique pour sa santé.

Question : Et bien merci docteur Fruit.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site ameli.fr, espace entreprise.

Mener une démarche de prévention collective dans votre entreprise

La démarche de prévention collective associe une approche technique et organisationnelle qui s’appuie sur l’évaluation des risques existants dans l’entreprise. C’est une démarche qui doit impliquer vos salariés et leurs représentants.

Pour mener à bien cette démarche, trois étapes sont nécessaires :

  1. relever la survenue d’accidents du travail et de maladies professionnelles (recueil des plaintes ; nombre et causes, notamment liées au mal de dos) et analyser leurs causes et circonstances ;
  2. identifier tous les facteurs de risque de mal de dos ;
  3. mettre en place des actions de prévention et les évaluer.

Les actions de prévention à mettre en place

Organiser le travail

Organiser le travail, allouer plus de temps si nécessaire, alterner les tâches en restant attentif aux cumuls d’astreintes que peuvent cacher ces alternances, coordonner les pauses...

Zoom témoignage

« Avant chaque prise de poste, nous organisons un brief sur le volume de tâches afin d’anticiper la charge de travail. Nous complétons ce brief par un éveil musculaire qui permet d’étirer et d’échauffer les muscles pour préparer le corps à l’effort. »

Gil Da Silva, adjoint au directeur d’entrepôt chez Martin Brower

[Ce reportage de l'Assurance Maladie – Risques professionnels montre l’exemple de la société Martin Brower pour agir contre le mal de dos au travail. Il fait intervenir : Bruno Boutet (directeur des ressources humaines), Alain Ferrere (tuteur référent) et Gil Dasilva (adjoint au directeur d’entreprôt).]

Bruno Boutet : Martin Brower est, en France, le prestataire logistique du leader mondial de la restauration rapide. L'entreprise travaille, depuis une vingtaine d'années, sur le risque lié au mal de dos. Nous avons une approche articulée autour de trois axes. Le premier est la constitution d'une école de formation au sein de l'entreprise.

[Dans l’entrepôt, un employé dispose des colis sur une palette sans se baisser. Un second employé actionne l’outil de filmage de palette.]

Alain Ferrere : Chaque collaborateur qui arrive, va pouvoir expérimenter le montage et le filmage de palettes... Analyser son environnement de travail, analyser son outil : « J'ai un outil mis à ma disposition, comment vais-je l'utiliser de la meilleure façon possible pour me préserver ». On leur apporte des techniques que nous n’inventons pas forcément nous-même. En fait, c'est du partage d'expérience.

[Dans un autre secteur de l’entrepôt, un employé commande un engin permettant de soulever et transporter des colis. Un bras articulé mécanique vient prendre et déposer les colis sur une plateforme.]

Bruno Boutet : Le deuxième axe concerne le matériel. Cela passe par des outils de préhension, qui viennent aider le collaborateur à porter ses colis. Ce sont aussi des solutions plus complexes de robotisation. Le troisième axe est plutôt un axe managérial, de façon à instaurer une culture sécurité.

[Des employés réalisent des exercices musculaires d’échauffement avant de commencer à travailler.]

Gil Dasilva : À chaque prise de service, un brief va permettre aux gens de s'équiper par rapport au secteur où ils vont travailler, de mettre leurs équipements de protection individuelle (EPI). On va faire un atelier, qui s'appelle Steam Core et qui est un éveil musculaire. On va, deux fois par semaine, évoquer un sujet d'alerte accident qui se sont produits sur les sites Martin Brower en France.

Bruno Boutet : L'approche qui a été mise en place a eu des effets extrêmement positifs puisqu'on a eu une baisse de l'accidentologie. Je ne peux qu'inciter les autres entreprises à tester ces dispositifs. C'est l'élément de base pour permettre d'avoir des résultats concluants.

Aménager les postes et espaces

Aménager les postes et espaces pour limiter le port et le poids des objets transportés, les déplacements de charges et travailler en sécurité (adapter les hauteurs de prises et déposes des objets manutentionnés, nettoyer les sols, ne pas encombrer les allées de circulation...).

Zoom témoignage

« Au sein du supermarché Cora de Forbach, nous avons mis en place des chariots élévateurs pour le transport des marchandises qui permettent d’élever la charge à hauteur de bras et d’éviter aux collaborateurs de se baisser et de solliciter leur dos trop souvent. »

Philippe Bizet, directeur du magasin Cora à Forbach

[Ce reportage de l'Assurance Maladie – Risques professionnels montre l’exemple du supermarché Cora de Forbach pour agir contre le mal de dos au travail. Il fait intervenir : Philippe Bizet (directeur du magasin), Fabien Varoqui (responsable charcuteries et fromages à la coupe) et Antonella Boa (vendeuse fromage à la coupe).]

Philippe Bizet : La société Cora existe depuis 1969. Le magasin Cora de Forbach, existe, lui, depuis juin 1984. Nous avons pris conscience du mal de dos dans l'entreprise, car certaines équipes d'employés commerciaux ont une ancienneté d’environ 17 ou 18 années malgré le turn-over des effectifs. On a eu des pics de maladies professionnelles. On a donc mis en place des groupes de travail santé-sécurité, avec des salariés impliqués au sein de chaque rayon.

[Au rayon fromage à la coupe, une vendeuse coupe un morceau de fromage à pâte dure à la main, exerçant une pression avec le haut de son corps et ses bras, pour servir une cliente.]

Fabien Varoqui : Les contraintes soulevées ont été : le port de charges lourdes, ainsi que la coupe de fromages à pâte dure, nécessitant un effort important sur les épaules et les avant-bras. Pour remédier à cela, il y a eu l'achat d'une comtoise, qui découpe mécaniquement, avec un traçage laser, le fromage. Pour le transport des marchandises, nous avons mis en place des chariots élévateurs qui mettent le produit à hauteur de bras de la personne.

[Antonella Boa, vendeuse fromage à la coupe, tire un chariot et actionne, avec son pied, une pédale qui lui permet d’élever le chariot afin d’éviter d’avoir à se baisser.]

Antonella Boa : J'ai suivi une formation professionnelle, qui nous explique comment se tenir droit et porter des fromages, en évitant de se baisser n'importe comment.

Philippe Bizet : On a réduit, de manière assez importante, les accidents du travail. On est en train de mettre en place, chez Cora France, un groupe de travail par magasin, par rapport à la santé et la sécurité. Je recommande complètement ces démarches de sécurité au travail.

© L'Assurance Maladie

Installer des équipements et outils d'aide

Installer des équipements et outils d’aide pour limiter les risques liés à la manutention manuelle et au port de charges ou de personnes.

Zoom témoignage

« Nous avons identifié une tâche particulièrement pénible qui sollicitait le dos : la montée et la descente de banches. L’entreprise a investi dans un matériel adapté avec marchepied, leste et décompresseur qui a fait baisser nettement le risque de mal de dos sur ce poste de travail. »

Marcio Da Silva Alves, assistant chef de chantier, Eiffage Construction Pays de la Loire

[Ce reportage de l'Assurance Maladie – Risques professionnels montre l’exemple de la société Eiffage Construction Pays de la Loire pour agir contre le mal de dos au travail. Il fait intervenir : Arnaud Labaisse (directeur Eiffage Construction Pays de la Loire), Marie-Laure Coudrais (responsable QSE) et Thierry Houlaman (coffreur bancheur).]

Arnaud Labaisse : La société Eiffage construction Pays de la Loire est une filiale du groupe Eiffage qui intervient dans la construction de bâtiments et d'ouvrages de génie civil. La manutention d'objets lourds et les travaux, parfois dans des postures un peu contraintes, font partie de nos métiers. En revanche, la récurrence des accidents liés aux problématiques de dos et le nombre de maladies professionnelles, nous ont amenés à traiter ce sujet de manière frontale.

[Sur un chantier, un ouvrier se baisse pour actionner une manivelle, à la main, afin de déposer une structure lourde.]

Marie-Laure Coudrais : Dans le cadre de la prévention des TMS et des lombalgies, nous avons mis en place des groupes de travail. Pour le poste branche, on a investi dans un nouveau matériel permettant de réduire la pénibilité au poste. On a également investi dans des matériels plus légers, plus ergonomiques, ainsi que des caisses de rangement roulantes qui permettent d'avoir tout le matériel à disposition au poste de travail. On s'attache évidemment aussi à avoir des circulations propres et dégagées.

[Sur le même chantier, un ouvrier manipule ce qui ressemble à une poutre en acier à l’aide d’un grand outil en forme de pince, pendant qu’un autre cherche ses outils dans une grande caisse de rangement.]

Thierry Houlaman : Les dispositifs mis en place par Eiffage sont très utiles, notamment les quarts d'heure sécurité, qui sont au nombre de deux par mois. Il y a aussi les échauffements musculaires, qu'on fait le matin. Chez Eiffage, l'avantage est qu'on peut suivre des formations liées aux troubles musculo-squelettiques. Cela m'a permis de travailler plus aisément.

[Une douzaine d’ouvriers font des exercices d’échauffement et d’articulation avant de commencer le travail.]

Arnaud Labaisse : Se préoccuper de la santé de ses collaborateurs, c'est non seulement une obligation légale mais c'est surtout et avant tout une obligation morale. Travailler pour la prévention, c'est rendre l'entreprise plus performante.

© L'Assurance Maladie

Former et informer les salariés

Former et informer les salariés sur les différents risques et comment les éviter ou les réduire (formations en Prévention des risques liés à l’activité physique – PRAP). Il existe aussi des formations dédiées dans certains secteurs d’activité comme l’aide et le soin à la personne ou le transport :

  • Formation AP ASD (Animateur prévention soin et aide à domicile)
  • Formation HAPA (Hébergement et accueil des personnes âgées)
  • Formation APTR (Animateur prévention transports routiers)

Zoom témoignage

« 100 % de nos soignants ont été formés à notre démarche de prévention qui est spécifique au secteur du soin en milieu hospitalier. Nous y avons également associé les étudiants des écoles du groupe hospitalier. »

Jean-Philippe Sabathé, responsable départemental Prévention - Direction des Ressources Humaines

[Ce reportage de l'Assurance Maladie – Risques professionnels montre l’exemple du groupe hospitalier Saint-Joseph pour agir contre le mal de dos au travail. Il fait intervenir : Jean-Philippe Sabathé (responsable Département Prévention au sein de la Direction des ressources humaines), Kadija Bertin Aouzal (infirmière) et Michèle Bouchoucha (coordinatrice de pôle).]

Jean-Philippe Sabathé : Le groupe hospitalier Paris Saint-Joseph est un hôpital avec des activités médicales chirurgicales et obstétrique d'environ 600 lits pour 2500 salariés. En réponse à notre problématique, évidemment d'accidents du travail, nous avons mis en place une double démarche : une démarche de prévention sur le mal de dos, et globalement sur les TMS, associés en même temps à une démarche de soin que l'on a proposé à l'ensemble de nos soignants, qui était la population la plus exposée. Une démarche de prévention construite sur différentes actions : l'introduction dans tous les services d'outils d'aide à la manutention à disposition évidemment des soignants par rapport à la prise en charge des patients.

[Au sein de l'unité de soins intensifs de cardiologie, Mme Bertholot, une patiente âgée, est alitée. Kadija Bertin Aouzal, l'infirmière, l’aide à se lever de son lit à la fois en l'encourageant, en maintenant le contact par le regard et en évaluant ses capacités à réussir.]

Kadija Bertin Aouzal [s'adressant à Mme Bertholot, la patiente] : Voilà. Vous vous sentez un peu fatiguée ? Regardez bien droit devant. Vous tremblez un petit peu ? Je vous sens un petit peu fatiguée, il va falloir vous rallonger, je vais chercher ma collègue.

[La collègue de Kadija les rejoint dans la chambre.]

Kadija Bertin Aouzal [s'adressant à Mme Bertholot, la patiente] : Mme Bertholot ? Je vous présente Julie, ma collègue infirmière. Alors, on va positionner le harnais.

Kadija Bertin Aouzal : Il y avait beaucoup de moyens déployés sur l'hôpital Saint-Joseph. On a mis en place des outils tels que les lève-malades.

Jean-Philippe Sabathé : Cette démarche a été mise en place depuis plus de dix ans et les résultats sont très positifs vu la diminution très significative du nombre de jours d'arrêt de travail liés à la manutention des patients. Autre point très positif pour les patients : une prise en charge vraiment bienveillante, et qui les valorise en même temps.

[Kadija et sa collègue Julie positionnent le harnais sous Mme Bertholot, alitée. Puis, elles fixent les éléments du harnais, l'actionnent afin de soulever la patiente et la déplacent.]

Kadija Bertin Aouzal : On a, à notre disposition, des lits qui permettent de déplacer le patient qui sont beaucoup plus faciles à mobiliser. On a des fauteuils et vraiment la plus grande partie, c'est la formation qui est indispensable et obligatoire.

Jean-Philippe Sabathé : 100 % de nos soignants doivent être formés à cette démarche singulière, sans oublier en même temps d’y associer l'ensemble de nos étudiants dans nos différentes écoles que nous avons en même temps sur le groupe hospitalier.

[Grâce au harnais, Kadija et sa collègue Julie ont déplacé Mme Bertholot dans un fauteuil. On comprend qu’elles l’ont fait sans se blesser et en prévenant tout risque de chute de la patiente.]

Michèle Bouchoucha : On implique vraiment tout le monde dans cette démarche, c'est pour ça qu'il y a des formations. Nos soignants doivent venir travailler dans de bonnes conditions, donc on doit mettre les moyens appropriés. Le mal de dos est quelque chose connu et grâce à cette démarche de soins, on peut reprendre son travail, même pour les femmes enceintes. Je suis très positive car ce sont des choses faciles à mettre en place et donnant des résultats très rapidement.

L’Assurance Maladie - Risques professionnels a mis en place le programme TMS pros (site externe), une démarche pour aider les employeurs à identifier, connaitre et maîtriser les risques liés aux manutentions manuelles et les ports de charges pour prévenir les TMS (Troubles musculosquelettiques) et les lombalgies.

Que faire lorsqu’un salarié a mal au dos ?

Encouragez votre salarié à consulter

N’hésitez pas à encourager votre salarié à consulter son médecin traitant et cela, dès qu’un mal de dos entraîne une gêne dans son travail. En cas de lombalgie, il est important que le médecin traitant pose le bon diagnostic afin de soulager la douleur de façon adaptée.

Favorisez la reprise progressive du travail en vue de la guérison

Une fois le diagnostic posé, c’est avec votre service de santé au travail que vous mettrez en place de façon temporaire et progressive les conditions adaptées à son maintien ou à sa reprise du travail en respectant des limites de contraintes physiques. En favorisant la poursuite ou la reprise précoce de leur activité professionnelle, vous permettez à vos salariés de :

  • bénéficier d’un accompagnement spécifique lors de leur reprise ;
  • garder confiance dans leur guérison et dans leur capacité à poursuivre leur activité ;
  • disposer du soutien du collectif de travail ;
  • guérir tout simplement puisque pour aller mieux, les muscles du dos doivent rester actifs :Mal de dos, le bon traitement, c’est le mouvement ! (espace assurés).
Infographie : accompagner le salarié dans le maintien de son activité

Comment accompagner le salarié dans le maintien de son activité

Les deux objectifs de l'accompagnement du salarié dans le maintien de son activité

  • Favoriser autant que possible la reprise progressive et adaptée d'activité pour contribuer à la guérison du salarié.
  • Réfléchir à l'organisation et à l'environnement de travail.

 

Mettez en place des postes adaptés

Conduite en lien avec la médecine du travail et le salarié, cette adaptation a vocation à évoluer en fonction de l'évolution de l'état de santé du salarié.

Faites le point sur les conditions et l’environnement de travail de votre salarié

Le salarié pour lequel le lien entre mal de dos et travail est établi doit alerter et amener à mettre en œuvre des mesures spécifiques pour améliorer les conditions de travail afin qu’à son retour il ne soit plus exposé aux mêmes facteurs de risques. Par ailleurs, son cas doit vous inciter à envisager si nécessaire une démarche collective de prévention pour réduire ou éliminer les facteurs de risque pour l’ensemble des salariés.

Employeurs, vous n’êtes pas seuls pour faire face au mal de dos au sein de votre entreprise. Des acteurs, des outils et des ressources sont à votre disposition pour vous aider à mettre en œuvre une démarche de prévention.

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