Tout savoir sur le transport médical partagé
Publié le
- Santé publique
- Aide à la pratique/Services
Le transport médical partagé est la norme lorsque la prescription médicale de transport porte sur un transport assis professionnalisé (véhicule sanitaire léger ou taxi conventionné) et si l’état du patient le permet.
Quel impact pour les prescripteurs ?
En tant que prescripteur, les professionnels de santé (médecin, sage-femme, chirurgien-dentiste) sont en première ligne dans le processus d’acceptation par le patient du transport médical partagé. Ils doivent informer leurs patients qu’en l’absence, c’est le transport médical partagé en transport assis professionnalisé (TAP) qui s’impose.
Celui qui organise le transport (le transporteur en direct avec le patient ou l’établissement de santé) propose ce transport au patient et l’informe des modalités de réalisation du transport médical partagé.
À noter : en cas de contre-indication médicale pour le patient au regard du transport médical partagé, le prescripteur l’indique sur la prescription médicale de transport.
L’accompagnement de l’Assurance Maladie
L’Assurance Maladie met à la disposition des praticiens le mémo « Transport, les conditions de prise en charge (PDF) »
Par ailleurs, elle a mené tout au long du mois de septembre dernier une campagne de sensibilisation du grand public au sujet du transport médical partagé.
L’objectif est de rappeler l’existence du transport médical partagé aux patients et, par la même occasion, de les sensibiliser à nouveau sur l’impact de leurs comportements individuels sur le fonctionnement du système de santé.