La violence faite aux femmes inclut :

• tout acte de violence fondé sur le genre et susceptible d’entraîner des dommages ou souffrances de nature psychique, physique, sexuelle ou économique ;
• y compris la menace de se livrer à de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée.

La violence à l’égard des femmes est une violation des droits de l’Homme et une forme de discrimination à l’égard des femmes.

La violence à l’encontre des femmes continue à faire de nombreuses victimes chaque année en France :

• 230 574 femmes, victimes de violences au sein du couple, enregistrées par les services de police et de gendarmerie en 2023 (versus 40 689 hommes) ;
• 118 femmes tuées par leur (ex-)partenaires en 2022, soit 1 féminicide (ou meurtre d'une femme ou d'une fille en raison de son sexe) tous les 3 jours ;
• 96 985 femmes victimes de violences sexuelles recensées par la police et la gendarmerie en 2023 (versus 17 115 hommes).

Toutes les femmes sont vulnérables. Cependant, certaines d’entre elles sont encore moins en capacité de se défendre et de se protéger :

• les femmes les plus jeunes et particulièrement les mineures ;
• celles qui souffrent de maladie ou de handicap ;
• les femmes enceintes ;
• celles qui viennent de l’étranger, en raison de leurs difficultés administratives, du barrage de la langue, de l’isolement, de l’absence de droits, etc. ;
• celles qui subissent des pressions psychologiques graves ou des agressions physiques conduisant à l’altération de leur jugement ;
• celles qui sont victimes de soumission chimique ;
• celles qui consomment de leur plein gré de l’alcool et/ou des drogues.