Les vaccins obligatoires

11 vaccins sont obligatoires chez les enfants nés après le 1er janvier 2018. Trois vaccins restent obligatoires chez ceux nés avant cette date. Le vaccin contre la fièvre jaune l'est aussi pour les résidents de Guyane française. En milieu professionnel, selon l’activité exercée, certaines vaccinations sont exigées.

La vaccination contre la diphtérie

La diphtérie est une infection causée par une bactérie très contagieuse. Elle se développe dans la gorge et produit une substance appelée "". La diphtérie se manifeste habituellement par une angine à "fausses membranes", appelée ainsi à cause d'un enduit blanc qui recouvre les amygdales.

Le vaccin contre la diphtérie est obligatoire pour tous les nourrissons qu'ils soient nés avant ou après le 1er janvier 2018. Elle repose sur :

  • deux injections chez le nourrisson : une à l'âge de deux mois et l'autre à quatre mois ;
  • un rappel à 11 mois.

Vaccin contre la diphtérie : les rappels

  • à l'âge de 6 ans, puis entre 11 et 13 ans ;
  • chez l'adulte à 25 ans, 45 ans, 65 ans ; puis tous les 10 ans (75 ans, 85 ans etc.)

La vaccination contre le tétanos

Le tétanos est causé par une produite par une bactérie. Cette entraîne des contractures musculaires intenses qui peuvent atteindre les muscles respiratoires. La maladie n'est pas contagieuse, mais elle est grave et souvent mortelle.

Le tétanos se contracte habituellement par des plaies (suite à une morsure animale, une plaie ou à une coupure lors de travaux de jardinage, par exemple), surtout lors de contact avec la terre.

Contrairement à d'autres maladies, une première infection par la bactérie responsable du tétanos ne protège pas contre une nouvelle infection. La vaccination antitétanique est donc la principale protection contre cette maladie.

Le vaccination contre le tétanos est obligatoire pour tous les nourrissons, qu'ils soient nés avant ou après le 1er janvier 2018. Elle repose sur :

  • deux injections chez le nourrisson : une à deux mois et l'autre à quatre mois ;
  • un rappel à 11 mois.

Vaccin contre le tétanos : les rappels

  • à l'âge de 6 ans, puis entre 11 et 13 ans ;
  • chez l'adulte à 25 ans, 45 ans, et 65 ans ; puis tous les 10 ans (75 ans, 85 ans, etc.)

En cas de plaie, les personnes dont le plan de vaccination n'est pas à jour, font l'objet d'une prise en charge particulière :

  • en cas de plaie mineure et propre, une dose de vaccin est administrée immédiatement, et la date des rappels à pratiquer est précisée ;
  • en cas de plaie majeure, une immunoglobuline tétanique est administrée pour assurer une protection immédiate contre le tétanos. Une dose de vaccin contre le tétanos est également administrée, et la date des rappels précisée, car seule la vaccination apporte une protection durable contre le tétanos.

La vaccination contre la poliomyélite

La est une infection due à un virus qui provoque des paralysies en attaquant le système nerveux. Ce virus n'existe que chez l'être humain. Il est présent dans les selles des personnes contaminées.

La contamination se fait principalement par voie digestive, lors de la consommation d'eau contaminée, d'aliments souillés (crudités, par exemple), ou par les mains sales.

Le vaccin contre la est obligatoire pour tous les nourrissons qu'ils soient nés avant ou après le 1er janvier 2018 et repose sur :

  • deux injections chez le nourrisson : une à deux mois et l'autre à quatre mois ;
  • un rappel à 11 mois.

Vaccin contre la poliomyélite : les rappels

  • à l'âge de 6 ans, puis entre 11 et 13 ans ;
  • chez l'adulte à 25 ans, 45 ans, et 65 ans ; puis tous les 10 ans (75 ans, 85 ans, etc.)

La vaccination contre la coqueluche

La coqueluche est une maladie infectieuse respiratoire très contagieuse causée par une bactérie. La contamination se fait par l'air (lors de la toux, postillons) et par contact avec une personne qui a la coqueluche.

Le symptôme principal de la coqueluche est la quinte de toux. Il existe des risques de complication (déshydratation, complications pulmonaires et neurologiques), surtout chez le nourrisson de moins de six mois, non encore protégé par le vaccin.

Vaccination contre la coqueluche chez le nourrisson, l'enfant et ses rappels jusqu'à l'âge adulte

Actuellement, la coqueluche est redevenue une maladie de l'adulte jeune (faute de rappel du vaccin, notamment). Les adultes malades peuvent transmettre la coqueluche aux nourrissons non encore vaccinés. C'est pourquoi le calendrier vaccinal a été adapté.

La vaccination contre la coqueluche est obligatoire pour les nourrissons (depuis le 1er janvier 2018) et recommandée chez les enfants nés avant cette date avec :

  • une injection à deux mois et une à quatre mois ;
  • un rappel à 11 mois ;
  • un rappel à l'âge de 6 ans, puis un rappel entre 11 et 13 ans.

Selon l'âge, la vaccination contre la coqueluche peut être associée à celle contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la méningite à Haemophilus influenzae de type b, l'hépatite B.

Un rappel à l'âge de 25 ans est prévu.

Pour les personnes adultes et n'ayant pas reçu le rappel à 25 ans, un rattrapage pourra être proposé jusqu'à l'âge de 39 ans révolus.

Vaccin contre la coqueluche et grossesse

La vaccination contre la coqueluche est recommandée pour tous les adultes ayant  un projet parental. Parlez-en à votre médecin ou sage-femme au cours de la consultation préconceptionnelle.

Dans le but de prévenir la coqueluche chez les nouveau-nés et les très jeunes nourrissons avant leur schéma de primovaccination, la Haute Autorité de santé recommande que : 

  • la vaccination contre la coqueluche soit effectuée chez la femme enceinte à partir du deuxième trimestre de grossesse, en privilégiant la période entre 20 et 36 semaines d', afin d’augmenter le transfert passif à travers le des anticorps maternels et d’assurer une protection optimale du nouveau-né par les anticorps de sa mère ;
  • la vaccination contre la coqueluche soit effectuée pour chaque grossesse, même pour les femmes qui ont été vaccinées peu de temps avant ou lors d'une précédente grossesse ;
  • la vaccination contre la coqueluche de la femme enceinte soit effectuée en même temps que la vaccination contre la grippe saisonnière et/ou la Covid-19 (notamment si les campagnes de vaccination contre l’une ou l’autre des deux maladies ont débuté).

Si la mère venant d’accoucher n’a pas été vaccinée pendant la grossesse, elle est vaccinée contre la coqueluche après l'accouchement, avant la sortie de maternité, même si elle allaite son enfant.

Vaccination de l'entourage d'une femme enceinte

En période d'épidémie, la vaccination contre la coqueluche est envisagée pour les personnes non vaccinées au cours des 5 dernières années, et en particulier pour les membres de l’entourage familial (frères et sœurs, conjoint, grands-parents, baby-sitters…) d’une femme enceinte, si celle-ci ne s’est pas faite vacciner pendant la grossesse ou si elle s’est faite vacciner moins d’un mois avant l’accouchement.  

Vaccination contre la coqueluche pour certaines professions

Par ailleurs, la vaccination contre la coqueluche est recommandée :

  • aux professionnels soignants dans leur ensemble (en priorité ceux travaillant auprès de nourrissons de moins de six mois) ;
  • aux professionnels de la petite enfance ;
  • aux étudiants des filières médicales et paramédicales ;
  • aux assistants maternels et personnes effectuant régulièrement du baby-sitting.

Pour ces personnes, les rappels administrés à l'âge de 25, 45 et 65 ans comportent désormais le vaccin contre la coqueluche.

En période d'épidémie, une dose de rappel est effectuée chez les professionnels en contact avec les nouveau-nés et nourrissons de moins de 6 mois, si la dernière date de plus de 5 ans.

La vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole

La rougeole, les oreillons et la rubéole sont trois infections très contagieuses, dues à des virus.

Vaccin ROR chez le nourrisson

La vaccination contre la rougeole, la rubéole et les oreillons est obligatoire pour les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018 : elle est effectuée par l'injection d'une dose à 12 mois et d'une seconde dose entre 16 et 18 mois.

Si le nourrisson a reçu la première dose avant l'âge de 12 mois, il doit recevoir 2 doses supplémentaires : la première à 12 mois et la seconde entre 16 et 18 mois.

Rattrapage vaccinal pour le ROR

Pour les personnes nées depuis 1980, n'ayant pas reçu 2 doses de vaccin, le rattrapage vaccinal nécessite 2 doses au total à un mois d'intervalle minimum (3 doses si la personne a reçu une première dose de vaccin ROR avant l'âge d'un an).

Ce rattrapage doit être proposé aux personnes qui n'ont jamais été vaccinées et aux femmes en âge d'avoir des enfants ayant un projet de maternité, n'ayant pas reçu le vaccin contre la rubéole.

Vaccination d'une personne en contact d'un cas de rougeole

En ce qui concerne la rougeole, lorsqu'une personne qui n'a pas reçu 2 doses de vaccin, se trouve en contact avec une personne malade, il est recommandé de lui administrer une dose de vaccin dans les 72 heures qui suivent le contact. Cela concerne notamment les nourrissons entre 6 et 11 mois. L'objectif est d'éviter la maladie, mais aussi de contribuer à faire disparaître la rougeole.

Vaccination en présence de cas groupés d'oreillons

De même, si des cas groupés d'oreillons surviennent dans une collectivité (école, caserne, club sportif...), il est recommandé de mettre à jour le statut vaccinal, et de proposer une troisième dose de vaccin aux personnes vaccinées depuis plus de 10 ans.

La vaccination contre l'haemophilus influenza de type B

L'Hæmophilus influenzæ de type B est responsable de pneumonies et de méningites. Elle est présente dans le nez et la gorge. La contamination se fait de personne à personne (toux, postillons). Avant de disposer d'un vaccin, l'Hæmophilus influenzæde type B était la première cause de méningites graves du nourrisson en France.

Le fait d'avoir été en contact avec cette bactérie au cours de sa vie entraîne une protection contre la maladie. C'est pourquoi le risque d'infection grave existe surtout chez le jeune enfant.

La vaccination contre l'hæmophilus influenzæ est obligatoire pour les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018 et combinée avec les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la  :

  • une injection à deux mois et une à quatre mois ;
  • un rappel à 11 mois.

Un rattrapage vaccinal contre l'hæmophilus influenzæ peut être effectué jusqu'à l'âge de 5 ans. Il nécessite :

  • deux doses et un rappel entre 6 et 12 mois ;
  • une seule dose au-delà de 12 mois et jusqu'à 5 ans.

La vaccination contre l'hépatite B

L'hépatite B est une maladie virale du foie, qui peut devenir chronique.

Les principales causes de transmission du virus de l'hépatite B sont les relations sexuelles et le contact avec du sang contaminé.

La vaccination contre l'hépatite B est obligatoire pour les enfants nés après le 1er janvier 2018.

Lorsque les parents souhaitent que cette vaccination soit faite en même temps que les autres vaccins, un vaccin combiné peut être utilisé (diphtérie, tétanos, coqueluche, , infections à Hæmophilus influenzæ et hépatite B). Elle est réalisée par une injection à 2 mois, 4 mois et 11 mois.

Rattrapage vaccinal chez l'enfant et l'adolescent

Un rattrapage de la vaccination contre l'hépatite B devrait être proposé à tout enfant ou adolescent âgé de moins de 16 ans qui n'aurait pas été vacciné antérieurement.

On utilise alors soit le schéma classique à trois doses soit un schéma à deux doses en respectant un intervalle de six mois entre les deux doses.

Vaccin contre l'hépatite B : les personnes à vacciner

Certaines personnes courent un risque plus important et il est particulièrement recommandé de les protéger :

  • les nouveau-nés de mère porteuse de l’hépatite B ou nés en Guyane ou à Mayotte, qui doivent être vaccinés dès la naissance ;
  • les enfants et adolescents accueillis en collectivité (crèche, institutions...) ;
  • les personnes ayant des relations sexuelles avec des partenaires multiples ;
  • les personnes séropositives pour le VIH, le virus de l'hépatite C ou avec une infection sexuellement transmise en cours ou récente ;
  • les personnes adeptes du tatouage avec effraction cutanée ou du piercing (à l’exception du perçage d’oreille) ;
  • les toxicomanes utilisant des drogues par voie intraveineuse ou intranasale ;
  • les personnes susceptibles d'être transfusées (hémophiles, dialysés, insuffisants rénaux...) ou de recevoir une greffe d'organe ou de tissus ;
  • l'entourage proche d'une personne infectée par le virus de l'hépatite B ou porteuse chronique du virus (personne vivant sous le même toit) ;
  • les partenaires sexuels d'une personne infectée par le virus de l'hépatite B ou du virus ;
  • les personnes accueillies dans les institutions psychiatriques ;
  • les détenus qui peuvent cumuler un certain nombre de facteurs d'exposition au virus de l'hépatite B ;
  • les voyageurs ou les personnes amenées à résider en zones de moyenne ou de forte  ;
  • les personnes qui, dans le cadre d'activités professionnelles ou bénévoles, sont susceptibles d'être en contact direct avec des patients et/ou d'être exposées au sang et autres produits biologiques, soit directement (contact direct, projections), soit indirectement (manipulation et transport de dispositifs médicaux, de prélèvements biologiques, de linge, de déchets) à titre indicatif et non limitatif sont concernés : les professionnels de santé dont les assistants dentaires à compter du 1er avril 2019, les secouristes, les gardiens de prison, les éboueurs, les égoutiers, les policiers, les tatoueurs, les thanatopracteurs...

La vaccination contre le pneumocoque

Le pneumocoque est une bactérie. Il entraîne des infections du poumon (pneumonies) qui sont mal tolérées par les personnes fragiles. Il peut aussi être responsable d'otites et de méningites, notamment chez les jeunes enfants. La contamination se fait de personne à personne (toux, postillons...) Le pneumocoque est devenu résistant à de nombreux antibiotiques et les infections qu’il provoque sont parfois difficiles à traiter.

La vaccination contre le pneumocoque est obligatoire pour les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018 par :

  • deux injections à deux mois d'intervalle (deux et quatre mois) ;
  • un rappel à l'âge de 11 mois.

Trois injections et un rappel sont recommandés pour les prématurés ainsi que pour les nourrissons à risque élevé d'infection pulmonaire.

Après l'âge de deux ans, la vaccination contre le pneumocoque n'est recommandée que pour les enfants et les adultes à risque présentant une (absence de , infection par le VIH, traitement , etc.) ou une maladie favorisant la survenue d'une infection à pneumocoque (diabète, BPCO, etc.)

La vaccination contre le méningocoque de type C

Le méningocoque est une bactérie présente dans la gorge et le nez. Le plus souvent, il n'entraîne pas de maladies. Parfois, il est responsable d'infections graves, comme des méningites, chez les enfants et les jeunes adultes. Ces infections existent dans le monde entier.

Il existe plusieurs types de méningocoques. En France, les types B et C sont les plus répandus.

La vaccination contre le méningocoque de sérogroupe B est recommandée.

La vaccination contre le méningocoque de sérogroupe C est obligatoire chez les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018 selon le schéma suivant :

  • pour les nourrissons, vaccination à 5 mois avec 1 dose de vaccin méningococcique C suivie d’une dose de rappel à l’âge de 12 mois (dans la mesure du possible avec le même vaccin). Un intervalle minimum de 6 mois sera respecté entre l’administration des 2 doses. La dose de 12 mois peut être co-administrée avec le vaccin rougeole oreillons rubéole ;
  • à partir de l’âge de 12 mois et jusqu’à l’âge de 24 ans révolus, pour ceux n’ayant pas reçu de primovaccination antérieure, le schéma comporte une dose unique.

D'autres recommandations existent dans des situations médicales ou professionnelles particulières.

Vaccins obligatoires dans certaines situations

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les résidents de Guyane française. En milieu professionnel, selon l’activité exercée, certaines vaccinations le sont également.

La fièvre jaune est une infection due à un virus transmis par des moustiques. Elle entraîne une fièvre et peut se compliquer d'hémorragies. Le virus en cause est présent dans les régions tropicales d'Afrique et d'Amérique du Sud.
On ne sait pas soigner cette maladie qui guérit dans la majorité des cas. Mais elle est responsable de décès dans 7 à 8 % des cas.

La vaccination contre la fièvre jaune est la mesure préventive la plus efficace contre cette maladie.

Obligatoire pour les résidents de Guyane française, elle est également indispensable pour tout séjour en zone endémique (régions intertropicales d’Afrique et d’Amérique du Sud), même en l’absence d’obligation administrative. L’injection doit être réalisée au moins 10 jours avant le départ.

Le vaccin utilisé, dit « amaril », est disponible seulement dans les centres de vaccination antiamarile. Produit à partir du virus vivant atténué, le vaccin amaril stimule le . Ainsi, l'organisme pourra se défendre en cas d’infection par le virus actif. Toutefois, l’emploi de ce produit est contre–indiqué :

  • avant l’âge de 9 mois (sauf en cas d’épidémie, une injection pouvant alors être réalisée entre 6 et 9 mois) ;
  • chez la femme enceinte (sauf si le risque d’infection est très élevé) ;
  • pendant les 6 premiers mois d’allaitement (sinon, celui–ci doit être interrompu pendant 2 semaines après la vaccination) ;
  • chez les personnes immunodéprimées (sauf cas particuliers).

Vaccin contre la fièvre jaune : des rappels parfois nécessaires

La vaccination protège à vie. Un rappel peut cependant être nécessaire :

  • pour les enfants vaccinés avant l'âge de 2 ans,
  • pour les femmes primovaccinées pendant la grossesse,
  • pour certaines personnes vaccinées en phase d',
  • pour les personnes vaccinées depuis plus de 10 ans et voyageant dans un pays où sévit une épidémie..

Le don de sang doit être suspendu pendant 4 semaines après la vaccination.

Lorsque la vaccination ne peut pas être réalisée, les voyages en zone endémique sont formellement déconseillés.

Certaines vaccinations sont obligatoires ou recommandées dans les milieux professionnels où les travailleurs peuvent être exposés à certains microbes. Le médecin du travail veille à l'application de la réglementation en matière de vaccination obligatoire.

Il s'agit des vaccinations contre :

  • la tuberculose (vaccination non obligatoire à compter du 1er avril 2019, mais pouvant être conseillée par le médecin du travail dans certaines situations) ;
  • la diphtérie, le tétanos et la  ;
  • l'hépatite B ;
  • la typhoïde.

Sont notamment concernés les professionnels de santé du secteur médico–social, des services funéraires et des services de secours.

D'autres vaccinations contre la (pour le personnel de traitement des eaux usées) ou la rage (pour les travailleurs des services vétérinaires) peuvent être recommandées.

A noter

Sur votre carnet de santé numérique Mon espace santé vous pouvez ajouter en quelques clics des informations utiles à votre prise en charge (groupe sanguin, allergies, vaccins par exemple) et partager votre historique de soins avec les professionnels de santé de votre choix.

  • Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2024. Site internet : Haut Conseil de la santé publique. Paris ; 2024 [consulté le 19 août 2024]
  • Santé publique France. La vaccination. Site internet : Santé publique France. Saint-Maurice (France) ; 2023 [consulté le 19 août 2024]
  • Ministère de la Santé et de la prévention. Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2024. Site internet : Ministère de la Santé et de la prévention. Paris ; 2024 [consulté le 19 août 2024]
  • Haute Autorité de santé. Recommandations vaccinales coqueluche. Site internet : HAS. Saint-Denis La Plaine (France) ; 2024 [consulté le 19 août 2024]
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