Quelques témoignages de réduction du risque cardiovasculaire
Publié dans : Risque cardiovasculaire
24 janvier 2022
Améliorer son alimentation, agir sur le cumul des risques, réduire ou arrêter sa consommation de tabac ou encore pratiquer une activité sportive... Des expériences concrètes de réduction du risque cardiovasculaire.
« Vous savez, quand on arrive à la retraite, on change de rythme. J’ai plus de temps pour apprécier les bons petits plats. Alors, j’ai pris pas mal de poids et les deux dernières fois où je suis allé voir mon médecin traitant, ma tension était un peu élevée.
J’y suis donc retourné, il m’a prescrit une prise de sang pour vérifier mon taux de cholestérol et de glycémie.
Résultat : une hypertension artérielle et un taux de sucre trop élevé. Mon médecin m’a dit que j’étais devenu un « patient à risque pour les maladies cardiovasculaires ».
Mais il m’a rassuré et m’a expliqué qu’heureusement, les maladies cardiovasculaires n’étaient pas une fatalité et qu’il était toujours temps d’agir pour les éviter.
Je prends désormais le traitement qu’il m’a prescrit et j’ai changé mes habitudes alimentaires. »
« Je prends plutôt soin de moi : je ne fume pas, je ne bois pas. Par contre, je suis assez gourmand et j’ai quelques kilos en trop !
Du coup, je m’essouffle en montant les escaliers. J’en ai touché un mot à mon médecin traitant à l’occasion d’une consultation. Il a décidé d’évaluer mon risque cardiovasculaire global : pesée, prise de la tension, analyse de sang... Les résultats ont indiqué que mon taux de cholestérol était trop élevé.
Cela m’a permis de prendre conscience du risque et de me prendre en main.
Mon médecin m’a aidé en me rappelant quelques principes de base pour agir efficacement sur mon taux de cholestérol et donc sur mon risque cardiovasculaire.
Je réalise désormais de petits efforts quotidiens, à mon rythme, et je surveille mon alimentation. »
« Je ne suis pas du genre à aller chez le médecin pour un oui ou pour un non. Quand j’y vais, c’est que je ne peux vraiment pas travailler, comme la dernière fois avec cette gastro. À l’occasion de cette consultation, mon médecin traitant m’a parlé des maladies cardiovasculaires. Je lui ai dit que je me sentais en pleine forme et qu’aucun membre de ma famille n’y a été confronté, de près ou de loin. Il a quand même insisté pour évaluer mon risque cardiovasculaire global.
Questions médicales, pesée, tension, prise de sang... Je savais bien que fumer depuis 25 ans, c’était risqué, mais comme, en plus, mes analyses de cholestérol étaient mauvaises, j’ai pris au sérieux ce qu’il m’a dit.
Cigarette, cholestérol, surpoids : je cumulais les facteurs de risque. Si je n’agissais pas, je pouvais faire un accident cardiovasculaire.
Du coup, je pense sérieusement à arrêter la cigarette et j’ai déjà revu mon alimentation. »
« Avec mon métier, je suis toujours dans le stress. La dernière fois que j’ai consulté mon médecin traitant, ma tension était un peu élevée.
Je ne me suis pas inquiété plus que ça. Mais comme ce n’était pas la première fois, mon médecin m’a parlé d'hypertension artérielle et m’a dit qu’il fallait évaluer mon risque cardiovasculaire global.
À mon âge ça m’a surpris ! Je ne me sentais pas concerné. Bon, c’est vrai que je fume depuis plusieurs années, mais je n’avais pas fait le rapprochement.
Mon médecin m’a rappelé à la réalité : avec mon hypertension artérielle et ma consommation de tabac, je multipliais les risques. Ça a été le déclic pour arrêter de fumer. J’avais déjà essayé plusieurs fois, mais sans succès.
Cela n’a pas été simple, mais il m’a bien encadré et j’étais motivé. Du coup, j’ai réussi à faire une croix sur le tabac. »
Vrai ou faux ?
Testez votre cœur sur le site de la Fédération Française de Cardiologie.
« Depuis que je suis à la retraite, mon mari me pousse à arrêter de fumer. Bon, je suis plutôt en forme pour mon âge, je prends soin de ma ligne, mais c’est vrai que je fume depuis plusieurs années et j’en ressens de plus en plus les méfaits.
À peu près à mon âge, ma mère a eu un infarctus du . Cela m’a inquiétée et m’a poussée à en parler à mon médecin traitant.
Il m’a alors proposé d’évaluer mon risque cardiovasculaire global. Les résultats de mes dernières analyses de cholestérol et de glycémie n’étaient pas alarmants, mais à cause de ma consommation de tabac et de mes antécédents familiaux, il m’a dit que je multipliais les risques.
Ça a été un déclic pour arrêter de fumer. Les conseils de mon médecin ont été précieux et puis mon entourage m’a bien encouragée. »
« Question santé, je n’ai pas de problème particulier. J’aime prendre soin de moi, et une fois par semaine, je vais nager à la piscine avec une amie.
C’est la dernière fois que j’ai vu mon médecin traitant, pour une bronchite aigüe, que je me suis décidée à lui parler de mes antécédents familiaux.
Mon père a fait un infarctus du à mon âge, et j’étais inquiète que ça m’arrive.
J’ai bien fait de lui en parler, il m’a dit que les femmes étaient tout autant concernées que les hommes et qu’il fallait évaluer mon risque cardiovasculaire global. Il a repris mon dossier et m’a auscultée. Tout va bien !
Mon risque est faible, ça m’a vraiment rassurée. Pourtant, à cause de mes antécédents familiaux, mon médecin m’a fortement conseillée de continuer à entretenir ma forme. Du coup, je continue à aller à la piscine une fois par semaine, et au bureau, maintenant, je descends par les escaliers. »
30 minutes de marche par jour suffisent
Une activité physique régulière est indispensable pour limiter votre prise de poids, diminuer le risque de diabète, l’hypertension artérielle, ainsi que le taux de graisses dans le sang. Mieux : vous pouvez augmenter votre taux de bon cholestérol, et même retarder ou éviter le traitement médicamenteux de l’hypertension.
Cet article fait partie du dossier : Risque cardiovasculaire