"Mon conjoint est un vrai soutien"

Madeleine, adhérente au service sophia, et son mari David, témoignent à deux voix sur l'aide que peut apporter le conjoint au quotidien pour gérer le diabète au mieux.

Madeleine, 65 ans, ancienne assistante maternelle, a un diabète depuis plus de trois ans. Son mari David s’est tout de suite investi à ses côtés pour l’aider au quotidien et suivre de près l’évolution de la maladie. « Son médecin nous a dit que le taux d’hémoglobine glyquée était très important dans le suivi du diabète » explique David. « Madeleine a un taux à moins de 7 %, donc ça va bien. »

Natation et cuisine équilibrée

Pour Madeleine, la présence de David représente « un vrai soutien dans la durée » explique-t-elle. « Je me sens beaucoup mieux avec l’aide de mon mari. » D’autant que David est un retraité actif : « je fais beaucoup de marche à pied, de natation… et j’essaie d’entraîner Madeleine dans mes activités. Ça lui fait du bien. »

Il s'est également impliqué dans l’alimentation, un domaine qu’il connaît : « je travaillais dans la restauration. C’est moi qui cuisine à la maison. À la mode orientale ou occidentale, je fais de tout ! » precise-t-il. « J’ai réduit les matières grasses et fait plus de plats à la vapeur et à l’étouffée. » L’effet se fait sentir : « mon diabète est équilibré » explique Madeleine, « et en plus mon cholestérol a bien diminué aussi. »

Brassage de cultures

Née française en Indochine, Madeleine est arrivée en France après 1975. C’est là qu’elle a rencontré David qui avait quitté son pays, le Cambodge, peu avant. « J’ai appris un peu de vietnamien pour qu’on se parle plus facilement ! » explique David. « Madeleine comprend parfaitement le français » ajoute-t-il, « mais elle a un peu plus de difficultés à s’exprimer ».

Adhérente au service sophia depuis qu’elle a un diabète, Madeleine lit le journal et les autres publications. Pour les entretiens téléphoniques avec les infirmiers-conseillers en santé, « je suis à côté d’elle en haut-parleur » précise David. « J’écoute et je traduis si besoin. »

Présent à bonne distance

Pour son traitement, « Madeleine n’a pas besoin de moi, elle s’est ‘programmée’ toute seule pour prendre ses médicaments chaque jour ».

De la même manière, David est présent à bonne distance dans les relations avec les professionnels de santé. « Par exemple Madeleine consulte seule son médecin. Elle lui explique à sa manière, avec ses mots. C’est mieux comme ça. » Madeleine résume ainsi la place que peut avoir le conjoint dans la gestion de la maladie : « au quotidien et dans les moments difficiles, être deux ça aide beaucoup. »

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