Tomber n’est pas sans conséquences quand on est âgé

Publié dans : Chutes et troubles de la marche

Plaies cutanées, ecchymoses, fractures, perte d'autonomie, peur de tomber à nouveau, etc. peuvent survenir après une chute et diminuer la qualité de vie.

La chute est toujours responsable d’un traumatisme. Il s’agit d’ecchymoses (« bleus ») de la peau ou d’hématome, de plaies ou plus gravement de lésion des tissus musculaires lorsque la personne est restée longtemps à terre. D'où l'importance de prévenir les chutes et d'apprendre à se relever.

La chute entraine fréquemment des fractures, favorisées par l’existence d’une ostéoporose, plus fréquente chez les femmes :

  • du col du fémur ;
  • du poignet ;
  • de vertèbres ;
  • de l’épaule ;
  • de côtes…

Lorsque la personne qui a chuté est immobilisée pour son traitement (alitement, plâtre, attelle…), elle est plus fragile et peut présenter :

Prado, le service de retour à domicile

En cas d'hospitalisation après une chute, l'Assurance Maladie peut vous accompagner pour préparer au mieux votre retour à domicile. Avec Prado, un conseiller de l’Assurance Maladie vous rend visite pendant votre hospitalisation pour planifier les premiers rendez-vous, dont vous aurez besoin après votre sortie, auprès des professionnels de santé de ville.

Ce conseiller peut également faciliter vos démarches administratives.

Lorsqu’elles se répètent pour une même personne, les chutes ont une répercussion importante sur la qualité de vie.

La personne perd une partie de sa mobilité et son autonomie. Elle restreint ses activités personnelles et sociales. Elle diminue son périmètre d’actions.

Elle perd confiance en elle et son entourage a tendance à la surprotéger, restreignant encore plus son autonomie.

Cette de la chute est déclenchée le plus souvent par la survenue d’une chute, et d'autant plus marquée que la personne est restée longtemps au sol

Dans les jours qui suivent la chute, alors que le bilan médical est bon, la personne réduit ses activités, refuse de marcher, a peur de sortir et de tomber et se confine au domicile.

Au maximum, la personne perd ses automatismes de la marche et de l’équilibre. Elle éprouve une peur panique de marcher.

Si elle est poussée à faire quelques pas, elle s'agrippe à l'examinateur ou à des meubles, aux murs. Elle se tient genoux fléchis, pieds cloués au sol, le corps positionné en arrière. Toute tentative de lâcher la personne s'accompagne de réactions anxieuses majeures. 

Une rééducation intensive très précoce est le seul traitement parfois efficace. Sinon, l’évolution se fait vers la perte d’autonomie.

  • Institut national de la santé et de la recherche médicale. Activité physique et prévention des chutes chez les personnes âgées. Expertise collective 2015. Site internet : Inserm. Paris ; 2015 [consulté le 8 mars 2022]
  • Ministère des Solidarités et de la santé. Mission Plan antichute des personnes âgées. Site internet : Ministère des Solidarités et de la santé. Paris ; 2021 [consulté le 8 mars 2022]
  • Haute Autorité de santé. Le pied de la personne âgée : approche médicales et prise en charge en pédicurie-podologie. Recommandation de bonne pratique 2020. Site internet : HAS. Saint-Denis La Plaine (France) ; 2020 [consulté le 8 mars 2022]
  • Collège des enseignants de neurologie. Troubles de marche et de l’équilibre. Site internet : Cen. Paris ; 2019 [consulté le 8 mars 2022]
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