Sommaire : Asthme de l'adulte au quotidien

Le réchauffement climatique est aussi une question de santé !

Lutter contre le réchauffement climatique c’est aussi lutter pour préserver la santé respiratoire de chacun, et surtout des plus vulnérables souffrant déjà de maladies respiratoires chroniques comme un asthme, une BPCO, une insuffisance respiratoire,...

Il existe un lien entre l’augmentation de la mortalité respiratoire et le réchauffement climatique. Les périodes de chaleur étant de plus en plus fréquentes et plus longues, elles étendent la durée et les zones d’exposition à des pollens, qui sont sources de maladies respiratoires et allergies (on estime qu’en 2050, environ 50 % de la population française pourrait souffrir d’une maladie allergique respiratoire). Ces événements climatiques extrêmes sont aussi associés à la sécheresse, provoquant des incendies et donc des fumées toxiques, sur des centaines de kilomètres. Des inondations sont également plus nombreuses, amenant l’apparition de moisissures, et causant une aggravation de l’asthme et des rhinites.

La menace du dérèglement climatique sur la santé respiratoire est donc bien présente. Ainsi, il est nécessaire de sensibiliser et informer le plus grand nombre sur les maladies respiratoires, qui peuvent être liées, afin de mieux les prévenir.

Selon une étude, dont les résultats ont été publiés en 2022 dans la revue Lancet Planetary Health, la pollution de l’air (intérieur et extérieur) est à l’origine du décès de 6,7 millions de personnes dans le monde en 2019. Ce nombre ne cesse d’augmenter au fil des années à cause de la mauvaise qualité de l’air ambiant (de 2,9 à 4,5 millions entre 2000 et 2019), expliquée entre autre par le réchauffement climatique.
Le professeur Bruno Housset, pneumologue et président de la Fondation du Souffle, souligne que ces résultats confortent l’importance de diminuer au maximum les seuils acceptables de pollution atmosphérique. À faibles niveaux, ils ont toutefois un effet nuisible sur la santé, et augmentent significativement le taux de mortalité (voire de morbidité). Même si l’OMS travaille dans ce sens, de gros efforts restent à réaliser.

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