La viande, le poisson et les fruits de mer
Publié dans : Les différents types d'aliments
23 septembre 2024
La viande, le poisson et les fruits de mer fournissent des protéines, des nutriments et du fer permettant au corps de bien fonctionner et de se développer. Suivez les repères de consommation et réduisez la quantité de viande rouge dans votre alimentation.
L'alimentation fournit les protéines et les acides aminés indispensables à l'organisme.
La viande, le poisson et les fruits de mer apportent des protéines qui jouent un rôle essentiel :
- dans la construction des tissus (muscles, os, etc.), puis dans leur entretien (en particulier chez les seniors, la masse musculaire ayant tendance à diminuer avec l’âge) ;
- dans le fonctionnement du corps (régulation hormonale, défenses immunitaires, etc.)
Le poisson et la viande (surtout à chair rouge) contiennent du fer, qui permet notamment le transport de l’oxygène dans le sang par les globules rouges et prévient la survenue d'une anémie.
Les poissons (particulièrement ceux dits gras tels que saumon, maquereau, sardine ou hareng) apportent des acides gras essentiels comme les oméga-3. Ces ont un effet protecteur reconnu sur le système cardiovasculaire.
En revanche, une consommation excessive de viande (en particulier rouge) est un facteur favorisant de cancer du colon.
Les végétaux et l'apport en protéines
Les aliments végétaux apportent également des protéines. Les plus riches en protéines sont les graines oléagineuses (cacahuètes, amandes, pistaches, etc.), les légumineuses et leurs dérivés (tofu, pois chiche, haricots…) ou encore les céréales.
La viande
Essayez de limiter la consommation des viandes rouges (bœuf, porc, agneau, mouton, chèvre, cheval, sanglier, biche, abats) à 500 grammes par semaine au maximum (c'est l'équivalent de 3 à 4 steacks ou tranches de viande hors volaille) pour diminuer votre risque de cancer colorectal. Choisissez plutôt la viande de volaille.
Quelle que soit la viande, favorisez les morceaux les moins gras (poulet sans peau, filets maigres de veau, porc, bœuf, steak haché à 5 % de matières grasses...) et évitez les préparations panées ou frites très grasses.
Les œufs
Les œufs peuvent être éventuellement consommés en remplacement de la viande ou du poisson (un œuf équivaut à 50 g de viande ou de poisson).
Les charcuteries
La consommation de charcuteries très riches en graisses saturées (jambon blanc ou cru, lardons, pâté, saucisses, bacon, jambon de volaille, viande en conserve...) doit être limitée. Ces aliments ne peuvent pas remplacer la viande. Ne dépassez pas 150 g de charcuterie par semaine. Au sein des charcuteries, privilégiez le jambon blanc.
Le poisson
Mangez du poisson (frais, surgelé ou en conserve) ou des fruits de mer deux fois par semaine dont une fois par semaine un poisson gras (saumon, hareng, maquereau, sardine). Ainsi, alternez poisson maigre et poisson gras. Variez les espèces et lieux de provenance des poissons pour limiter l'exposition aux éventuels polluants.
Viande, poisson et œufs : pas tous les jours
Vous pouvez régulièrement remplacer la viande, le poisson ou les œufs par des protéines d'origine végétale (lentilles, pois chiches, haricots secs, céréales complètes ou semi-complètes...)
L’alimentation végétarienne élimine les produits carnés, le poisson et les fruits de mer. Si vous suivez ce régime, vous pouvez remplacer ces aliments par des œufs, des produits laitiers et des protéines végétales (présentes dans les céréales et les légumineuses).
L'alimentation végétalienne supprime tous les produits d’origine animale (viande, poisson et œufs mais aussi produits laitiers). Certaines protéines végétales peuvent présenter une teneur limitante en certains acides aminés indispensables, la lysine pour les céréales, et les acides aminés soufrés pour les légumineuses.
Pour obtenir une alimentation équilibrée en acides aminés à partir de protéines végétales, il est donc utile d'associer différents aliments végétaux : des graines de légumineuses (lentille, fèves, pois, etc.) avec des céréales (riz, blé, maïs, etc.).
À long terme, le régime végétalien peut engendrer des risques pour la santé, notamment chez les enfants. En effet, il peut entraîner des carences en vitamines (B12, D...), en fer, en calcium, en protéines, en zinc, en iode... La carence en vitamine B12 (vitamine exclusivement d'origine animale) est source d'anémie.
Si vous êtes végétalien, parlez-en à vote médecin traitant, à un diététicien ou à votre pharmacien. Des suppléments sous forme de médicaments ou de compléments alimentaires sont nécessaires.
Attention : les femmes enceintes et allaitantes ayant une alimentation de type végétalien ou « végane », mais aussi les jeunes enfants doivent bénéficier d’une attention médicale toute particulière compte tenu des difficultés que peut présenter un tel régime pour assurer la couverture des besoins nutritionnels.
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