Les produits sucrés

Publié dans : Les différents types d'aliments

Les aliments sucrés apportent de l’énergie sur une courte durée. Cependant, ils ont des effets néfastes sur la santé (surpoids, caries dentaires...) et sont donc à consommer avec modération.

Le sucre contenu naturellement dans certains aliments, le sucre ajouté lors des repas et dans tous les produits sucrés (sodas, confiseries, pâtisseries, desserts lactés, etc.) renferment des glucides simples. Il s'agit :

  • du glucose, présent dans les produits végétaux au goût sucré (fruits, miel, certains légumes) ;
  • du fructose des fruits et de nombreux légumes dont l'artichaut, l'oignon, la chicorée, le topinambour ;
  • du saccharose ou « sucre de table » composé d’une unité de glucose liée à une unité de fructose ;
  • du galactose et lactose des produits laitiers (lait, yaourts, fromage blanc, etc.).

Ces fournissent de l’énergie, mais seulement pour un temps bref. Ils s'opposent aux glucides complexes ou amidons (contenus par exemple dans les céréales digérés dans l’intestin, transformés en glucose et indispensables par leur apport énergétique).

Sucres et santé

Les aliments sucrés sont souvent aussi riches en matières grasses (confiseries, pâtisseries...) et donc très riches en calories.

Ainsi, consommés en excès, ils peuvent causer des problèmes de santé :

Alimentation sucrée : l'ennemi des dents

La consommation de produits sucrés est un élément déterminant dans la formation de caries dentaires. La quantité de sucre absorbée est en cause, mais plus encore la fréquence de consommation des aliments sucrés (le grignotage d'aliments sucrés est le facteur prépondérant).
Par ailleurs, de nombreuses boissons sucrées (sodas, jus de fruits...) ainsi que des confiseries (bonbons acidulés...) ou des agrumes (citrons, oranges...) sont très acides et provoquent, s'ils sont fréquemment consommés, des érosions dentaires (usure anormale des dents).

20 à 30 % des adultes français seraient au-dessus des 100 g de sucres totaux par jour (hors lactose et galactose) recommandés par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

Pour modérer sa consommation de sucres totaux, il est utile d'appliquer les conseils suivants :

  • évitez les pâtisseries et produits industriels (crèmes glacées, desserts lactés, chocolat...) comprenant beaucoup de sucre et souvent, des matières grasses. À la place, privilégiez les fruits, remplis de vitamines et de fibres ;
  • essayez de moins sucrer les laitages, voire de ne pas les sucrer ;
  • ne sucrez plus les boissons chaudes ;
  • supprimez les céréales sucrées et grasses du petit déjeuner ;
  • consommez de manière exceptionnelle des sodas, boissons énergisantes... très sucrés et n’apportant aucun autre élément nutritionnel bénéfique (ni fibres, ni vitamines). Privilégiez les jus de fruits sans sucre ajouté sans dépasser un verre par jour. La seule boisson indispensable est l'eau.

Les produits sucrés

Infographie indiquant qu’une barre chocolatée contient l’équivalent de 5 sucres et d’1 cuillère à café d’huile ; et qu’un paquet de biscuits fourrés au chocolat contient l’équivalent de 20 sucres et de 3 à 4 cuillères à soupe d’huile

Boissons sucrées

Infographie indiquant qu’une canette de soda de 33 centilitres contient l’équivalent de 6 morceaux de sucre

Les produits dits light permettent de consommer moins de sucre. Ils sont fabriqués avec un édulcorant, qui confère un goût plus doux sans apport calorique.

Cependant, ces aliments et boissons entretiennent l’envie de sucre, puisque le goût est sensiblement le même... Le light peut vous habituer au sucre. Leur consommation doit être limitée. L'objectif n'est donc pas de remplacer le sucre par des édulcorants, mais de diminuer le goût sucré de son alimentation.

Les édulcorants de synthèse font partie des FODMAPs, qui ont un rôle dans la survenue de douleurs abdominales (syndrome de l'intestin irritable).

Qu'est-ce que les FODMAPs ?

Il s'agit de tous les édulcorants de synthèse (comme le ) et de certains sucres dits fermentiscibles (« Fermentable Oligo-, Di-, and Monosccharides, And Polyols ») notamment contenus dans les céréales (fructanes), les fruits (fructose), des légumes (galactanes) et dans certains produits laitiers (lactose).

Ces composés, difficiles à digérer, sont responsables de douleurs abdominales, d'inconfort abdominal, de ballonnements et d'excès de gaz du fait de leur mauvaise absorption par le tube digestif et de la fermentation qu'ils entraînent.

Les principaux aliments riches en FODMAPs sont :

  • les aliments riches en lactose (sucre présent dans le lait et les yaourts) ;
  • certaines céréales comme le blé (pâtes, pain, semoule…), l’orge et le seigle ;
  • certains légumes comme les asperges, choux, brocolis, poireaux, artichaut,
    oignon, ail, champignons, légumineuses, lentilles, pois chiches, échalote,
    betterave, fenouil ;
  • certains fruits comme pomme, poire, cerise, nectarine, pêche, prune, pastèque, mangue, mûres, fruits secs ou oléagineux (noix, amandes,pistaches..) ;
  • les sucres de table, le miel, le sirop d’érable ;
  • tous les édulcorants de synthèse, les polyols ;
  • les chewing-gums et sucreries ;
  • les plats industriels.
  • Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Nutrition et santé. Site internet : Inserm. Paris ; 2018 [consulté le 24 juin 2024]
  • Santé publique France. Recommandations sur l'alimentation, l'activité physique et la sédentarité pour les adultes. Site internet : Santé publique France. Saint Maurice (France) ; 2019 [consulté le 24 juin 2024]
  • Collège des enseignants de nutrition. Prévention primaire par la nutrition chez l'adulte. ECN 2019. 3ème édition Elsevier Masson
  • Santé Canada. Nutrition et saine alimentation. Site internet : Santé Canada. Ottawa ; 2020 [consulté le 23 novembre 2021]
  • Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Sucres dans l'alimentation. Site internet : Anses. Maisons-Alfort (France) ; 2024 [consulté le 24 juin 2024]
  • Santé Canada. Nutrition et saine alimentation. Site internet : Santé Canada. Ottawa ; 2021 [consulté le 24 juin 2024]
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