L’alimentation

Publié dans : Évitez la progression de votre maladie

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Pour réduire vos facteurs de risque cardiovasculaire et ralentir la progression de votre maladie, il vous suffit de mettre en place quelques règles diététiques. Consommez autant que possible une alimentation équilibrée, composée de fruits, de légumes, de légumineuses qui sont riches en fibres, de poissons et de viandes blanches pour l’apport en protéines, et privilégiez les huiles végétales (olive, colza et noix). Évitez une alimentation trop riche en graisses (la charcuterie), en sel, ou en sucres ajoutés (plats industriels, sirops, jus de fruits…). Privilégiez les sucres naturels présents dans les fruits ou les légumes. Vous pouvez aussi consommer des produits laitiers (yaourt, fromage).
En limitant votre apport en graisses et sucres et en privilégiant les fibres alimentaires, vous évitez le surpoids et vous vous protégez du risque cardiovasculaire.

Quand vous le pouvez, préparez vous-même vos plats et recettes à partir de produits bruts. Favorisez une cuisson à la vapeur et limitez les plats mijotés en sauce qui sont riches en graisses.

Enfin, faites attention au grignotage en dehors des repas principaux. Quelques conseils et astuces peuvent être appliqués pour surmonter ces envies : buvez un grand verre d’eau ou une boisson chaude non sucrée, occupez-vous l’esprit en lisant un livre ou le journal, faites des mots fléchés, entourez-vous de vos proches, téléphonez-leur, sortez prendre l’air, faites quelques mouvements d’activité physique… En cas de véritable fringale, misez sur un aliment rassasiant et peu sucré (un fruit ou un légume à croquer, une compote, du pain complet …).

>> De bonnes habitudes alimentaires pour réduire son risque cardiovasculaire

>> Prévention des maladies cardiovasculaires : l’alimentation

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Pathologies Recommandations
Diabète Si vous êtes atteint d’un diabète, évitez les aliments à index glycémique haut afin de permettre un meilleur contrôle glycémique.
Insuffisance cardiaque En cas d’insuffisance cardiaque, limitez votre apport en sel afin d’éviter les aggravations brutales.
Maladie rénale chronique Si vous souffrez d’une maladie rénale, limitez vos apports en protéines, privilégiez les protéines végétales plutôt qu'animales et réduisez les apports en sel. Cela vous permet de ne pas trop solliciter les reins et ainsi de préserver la fonction rénale.
Syndrome
coronarien chronique
Si vous souffrez d’un syndrome coronarien, un régime alimentaire équilibré limite la progression de l’athérosclérose.
Bronchopneumo-
pathie chronique obstructive
Si vous souffrez de BPCO, adoptez une alimentation saine et équilibrée pour améliorer la respiration et la tolérance à l’effort. Limitez les produits sucrés, le sel et la consommation de graisses saturées pour éviter les inflammations et l’aggravation des symptômes.

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Joseph, 69 ans, a découvert son diabète il y a quelques années. En surpoids, il était indispensable pour lui de perdre des kilos, afin de ne pas mettre en danger sa santé. Il a su équilibrer son diabète en adoptant une alimentation saine, sans pour autant se priver ! Il nous livre son expérience et ses conseils.

Quand a été diagnostiqué votre diabète ?

J’ai découvert mon diabète en juin 2015 : je m’en souviens très bien, j’étais en vacances en Pologne avec ma famille et j’ai remarqué que j’avais énormément soif, que je buvais beaucoup. Lorsque je suis revenu en France, je suis allé consulter mon médecin traitant en lui expliquant la situation. Il m’a alors demandé de réaliser un test de glycémie qui afficha un taux à 3,8g/L et une hémoglobine glyquée à 13,4%. À l’époque, je pesais 102 kg, il a donc fallu que je perde rapidement du poids afin de réguler mon diabète. Alors, c’est ce que j’ai fait : en 10 mois, j’ai perdu 20 kg en adoptant une alimentation équilibrée.

Quelle alimentation avez-vous mise en place ? Quels changements de mode de vie ?

Les premières semaines, j’ai perdu un certain nombre de kilos en consommant énormément de légumes et en stoppant les sucreries. Puis, j’ai complètement repensé mes habitudes alimentaires en mangeant des pâtes ou du riz complets, du poisson cuit au bouillon, du pain au levain… À l’inverse : terminés la bière, les gâteaux et les aliments gras et frits. Aujourd’hui, je pèse 80 kg et je maintiens ce poids. Je me suis également référé à l’index glycémique : je me suis documenté, j’ai acheté des livres sur la classification des aliments et je me suis basé dessus pour choisir et réaliser des recettes à faible index glycémique. Je l’ai même installé sur mon portable afin de l’avoir à portée de main. Cela a, bien sûr, contribué à ma perte de poids. Par ailleurs, j’allie mon alimentation équilibrée à la marche à pied. J’essaye d’en faire une heure tous les jours, si la météo me le permet, et je profite du beau paysage de la campagne !

Quelle est votre journée « type » en termes de repas ?

Le matin je mange une tartine de pain au levain beurrée avec une tasse de chicorée ; le midi ça peut-être une salade par exemple avec du saumon fumé ou bien une dorade au four. Enfin, le soir c’est toujours très léger, je n’ai jamais très faim… mais je termine toujours par un yaourt. Je ne mange jamais entre les repas, ou alors éventuellement une pomme si j’ai un petit creux. J’essaye de diversifier mon alimentation afin qu’elle ne soit pas monotone et que ce soit toujours un plaisir. En plus, c’est moi qui m’occupe de faire la cuisine et j’aime agrémenter mes plats, varier la forme de mes aliments… C’est devenu naturel pour moi de manger sainement. Il m’arrive aussi parfois de partager des apéritifs avec des amis, c’est normal de souffler et de se lâcher un peu, mais toujours avec modération !

Avez-vous remarqué des résultats positifs ?

La baisse de poids m’a permis de me sentir mieux, de me retrouver physiquement, d’avoir un meilleur souffle ainsi qu’un cœur en bonne santé. Mon taux de glycémie reste situé entre 0,93 et 1 g/L à jeun. Je continue de prendre soin de moi en effectuant chaque année tous les examens de suivi du diabète : bilan lipidique et rénal, surveillance des yeux, des dents, du cœur avec un cardiologue, des pieds et de l'hémoglobine glyquée auprès de mon médecin traitant. Je réalise également prise de sang et analyse d’urine. Le service sophia m’aide en parallèle à gérer au mieux mon diabète au quotidien, notamment grâce au suivi téléphonique : environ tous les trois mois, je fais le point avec une infirmière-conseillère qui me remotive et me donne des conseils. J’apprécie leur bienveillance au bout du fil.

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