Adaptez votre mode de vie
Publié dans : La bronchopneumopathie obstructive chronique (BPCO)
19 mars 2025
Alimentation | Adoptez une alimentation saine et équilibrée pour améliorer la respiration et la tolérance à l’effort. Limitez les produits sucrés, le sel et la consommation de graisses saturées pour éviter les inflammations et l’aggravation des symptômes. |
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Tabac | Le tabagisme est à l’origine de 80% des cas de BPCO. Il produit une quantité excessive de dans les bronches, entraînant des infections bronchiques. Chez les personnes atteintes de la BPCO, l’arrêt du tabac est fortement recommandé afin de stabiliser la fonction respiratoire et éviter le risque d’aggravation de la maladie ou de survenue de complications associées. |
Activité physique | Diminuez vos symptômes, améliorez votre tolérance à l’exercice donc votre qualité de vie en pratiquant une activité physique. La sédentarité est un facteur de risque d’aggravation de votre maladie. |
Prise des médicaments | Les traitements contre la BPCO ne guérissent pas la maladie mais permettent de diminuer les signes et réduire les complications. Les bronchodilatateurs de courte ou longue durée d’action (associés ou non avec des corticoïdes inhalés, selon la nécessité) sont essentiels pour soulager la gêne respiratoire et l’essoufflement en optimisant les capacités respiratoires. Les associations de corticoïdes et de bronchodilatateurs permettent de diminuer l’inflammation des bronches et d’atténuer l’essoufflement. |
Retrouvez nos conseils pour adopter une alimentation équilibrée et (re)mettre en place une activité physique ou arrêter de fumer en consultant la rubrique Les conseils pour réduire mon risque cardiovasculaire au quotidien.
Pour mieux vivre au quotidien avec une BPCO, plusieurs mesures peuvent être appliquées.
Premièrement, il est vivement recommandé d’arrêter totalement de fumer. Si vous êtes dépendant au tabac, des traitements de substitution à la nicotine existent sous forme de patchs, de gommes à mâcher ou de comprimés. Renseignez-vous auprès de votre médecin traitant pour en savoir plus. Pour éviter l'aggravation de la BPCO, il est fortement recommandé d’arrêter de fumer. L'objectif n'est pas de fumer moins mais de ne plus fumer du tout. En cas de rechute, il ne faut pas vous décourager. La plupart des personnes font plusieurs essais avant de parvenir à un arrêt définitif.
>> Consultez le site Tabac-info-service
Ensuite, limitez voire stoppez votre exposition respiratoire aux polluants atmosphériques à votre domicile (optez pour une ventilation efficace, supprimez des appareils de chauffage ou de cuisine défectueux...) ou sur votre lieu de travail. Parlez-en à votre médecin traitant et au médecin du travail afin de trouver ensemble des solutions.
Puis, pratiquez une activité physique adaptée à votre état de santé. Cela vous permet de diminuer les symptômes et améliore votre qualité de vie et votre tolérance à l'exercice. Avant de commencer une activité physique, demandez conseil à votre médecin, qui évalue votre capacité et votre tolérance à l'effort physique. Si vous êtes au début de votre maladie, il est fortement recommandé de faire du sport. Si votre maladie rend difficile un effort et que vous êtes rapidement essoufflé(e), un programme de réadaptation respiratoire centré sur l'activité physique et le réentraînement des muscles est préconisé. Attention ! Au stade de l'insuffisance respiratoire, la pratique d'un sport est impossible, toutefois l'entretien musculaire reste nécessaire (si besoin avec l'aide d'un kinésithérapeute).
Enfin, veillez à garder un bon équilibre nutritionnel grâce à une alimentation équilibrée et surveillez votre poids.
Comment réagir face à des symptômes inhabituels ? Prévenez sans délai votre médecin devant tout symptôme inhabituel ou nouveau qui vous inquiète. Signalez aussi tout effet indésirable dû à votre traitement afin de l’atténuer ou de le prévenir (accélération du rythme cardiaque, tremblements, sècheresse de la bouche, constipation...).
Certains signes doivent vous alerter
Si vous êtes essoufflé, si votre respiration est sifflante et de plus en plus difficile, si votre toux est plus profonde et plus importante que d'habitude, si vous crachez en toussant, si des œdèmes apparaissent ou augmentent au niveau de vos jambes ou encore si vous avez de la fièvre, consultez votre médecin traitant !
Cet article fait partie du dossier : La bronchopneumopathie obstructive chronique (BPCO)