Remboursement de séances chez le psychologue : dispositif Mon soutien psy

Publié dans : Ce qui est remboursé

Mon soutien psy est un dispositif qui propose jusqu’à 12 séances d’accompagnement psychologique chez un psychologue partenaire. La séance coûte 50 euros. Elle est remboursée à 60 % par l’Assurance Maladie. Mon soutien psy s’adresse à toute personne, dès 3 ans, qui se sent angoissée, déprimée ou en souffrance psychique légère à modérée.

Infographie présentant les différents parcours pour bénéficier du dispositif Mon soutien psy (lire ci aprè)

Mon Soutien Psy : les parcours de prise en charge

Vous êtes en souffrance psychique et souhaitez un soutien psychologique ? Pour intégrer le dispositif Mon soutien psy, vous pouvez en parler à votre médecin*, à votre sage-femme ou prendre directement rendez-vous avec un psychologue partenaire.

* Médecin traitant, ou travaillant en milieu scolaire, dans un service de PMI (protection maternelle et infantile), dans les services de santé des universités ou en milieu hospitalier.

En fonction de votre état de santé, votre médecin peut vous proposer d’intégrer le dispositif Mon soutien psy. Il vous remet un courrier d'accompagnement à transmettre au psychologue lors de votre premier rendez-vous. Vous prenez ensuite un rendez-vous avec un psychologue partenaire listé dans l’annuaire dédié.

Vous décidez de votre propre chef de fixer un rendez-vous avec un psychologue partenaire, listé dans l’annuaire dédié.

Votre premier rendez-vous chez le psychologue partenaire est un entretien d’évaluation. Tarif remboursé : 60 % de 50 € (des tarifs conventionnés).

À tout moment, si besoin, vous pouvez être orienté vers un psychiatre ou des structures spécialisées.

Selon vos besoins, le psychologue partenaire peut vous proposer jusqu’à 11 séances de suivi psychologique remboursées partiellement par l’Assurance Maladie. Ces séances s’étalent sur une année. Tarif remboursé : 60 % de 50 €/séance (tarifs conventionnés).

Vous vous sentez mieux ? C'est la fin de votre prise en charge.

Votre état de santé ne s'est pas ou peu amélioré ? Votre médecin ou votre psychologue vous oriente vers une prise en charge plus adaptée ou vous propose un nouvel accompagnement psychologique (dans la limite de 12 séances remboursées par an).

Mon soutien psy est un dispositif qui s’adresse aux personnes dès l’âge de 3 ans (enfants, adolescents et adultes) en souffrance psychique d’intensité légère à modérée. Celle-ci peut se manifester de différentes manières, selon les âges.

Votre enfant peut intégrer le dispositif Mon soutien psy à partir de 3 ans s’il montre des signes qui affectent son bien-être.

Certaines situations vous mettent en alerte et vous inquiètent : pensées négatives, difficultés quotidiennes à l’école ou à la maison, changement d’humeur, maux de tête ou de ventre, etc. Cette inquiétude peut aussi provenir de votre entourage, du milieu scolaire de votre enfant ou de son médecin traitant.

Pour vous guider, vous pouvez en parler avec son pédiatre ou faire appel à l’un des psychologues partenaires dans l'annuaire dédié. En cochant « Pour les enfants » lors de votre recherche, vous obtenez la liste des psychologues proches de chez vous qui accompagnent les enfants.

Votre adolescent peut aussi traverser une situation de mal-être ou de souffrance psychique d’intensité légère à modérée. Le type de situations qui vous amènent à vous interroger sur la santé mentale de votre adolescent sont, par exemple :

  • l’angoisse, l’anxiété ou des signes de dépression ;
  • un sentiment de mal-être ;
  • un comportement à risque et des troubles addictifs (consommation de tabac, d’alcool ou de cannabis) ;
  • un trouble du comportement alimentaire.

Pour accompagner votre adolescent, vous pouvez en parler avec son pédiatre, son médecin traitant ou faire appel à l’un des psychologues partenaires dans l'annuaire dédié. En cochant « Pour les enfants » lors de votre recherche, vous obtenez la liste des psychologues proches de chez vous qui accompagnent les adolescents.

Le consentement des parents pour les mineurs

Pour l’accompagnement psychologique d’un mineur, les titulaires de l’autorité parentale (parents ou tuteurs) doivent donner leur accord au médecin référent ou au psychologue.

Ce consentement est indispensable pour qu’un mineur s’engage dans un parcours de soins. Il permet aussi une meilleure coordination entre les professionnels de santé impliqués dans ce parcours.

Comme chez les adolescents, divers troubles psychiques peuvent apparaître chez le jeune adulte. Les plus fréquents sont les troubles anxieux, dépressifs, du comportement alimentaire ou addictifs (tabac, alcool ou cannabis).    

En tant que jeune adulte, vous pouvez entrer dans le dispositif Mon soutien psy et bénéficier ainsi de la prise en charge d’un accompagnement psychologique. Parlez-en avec votre médecin ou votre sage-femme pour échanger sur ce projet et notamment faire le point sur votre état de santé. Ce professionnel de santé peut aussi évaluer la pertinence de ce dispositif d’accompagnement psychologique selon vos besoins. Il peut notamment estimer qu’il est préférable de vous orienter directement vers des soins plus spécialisés.

Il vous est aussi possible de prendre rendez-vous directement avec un psychologue partenaire.

Si vous êtes étudiant, vous pouvez également bénéficier du dispositif Santé Psy Étudiants.

Un accompagnement psychologique supplémentaire pour les étudiants

Depuis le 1er juillet 2024, les étudiants peuvent bénéficier de 12 séances gratuites avec un psychologue dans le cadre du dispositif Santé Psy Étudiant. Cet accompagnement peut être cumulé avec les séances proposées dans le cadre du dispositif Mon soutien psy.

En savoir plus sur le site santepsy.etudiant.gouv.fr.

Le dispositif Mon soutien psy s’adresse aux adultes de tout âge en souffrance psychique. Parlez-en à votre médecin, votre sage-femme ou prenez directement rendez-vous avec un psychologue partenaire si vous sentez que votre santé mentale est altérée notamment par :

  • un trouble anxieux d’intensité légère à modérée ;
  • un trouble dépressif d’intensité légère à modérée ;
  • un mésusage de tabac, d’alcool et/ou de cannabis (hors dépendance) ;
  • un trouble du comportement alimentaire sans critères de gravité.

Vous pouvez être orienté vers un accompagnement psychologique grâce au dispositif Mon soutien psy si vous êtes sous traitement psychotrope, bipolaire ou borderline sous antiépileptiques, sous réserve d'un avis d'un psychiatre formalisé. Cet accompagnement permet notamment de réévaluer la pertinence des traitements qui vous sont prescrits.

Le dispositif Mon soutien psy peut vous être proposé si vous prenez des antidépresseurs depuis moins de 3 mois ou si vous êtes sous traitement hypnotique ou par benzodiazépines depuis moins d'un mois. Votre médecin traitant ou votre médecin hospitalier, ou encore votre sage-femme, impliqué dans la prise en charge vous remettra alors une dérogation.

L’âge ou l’état de santé de certains patients fait que le dispositif Mon soutien psy n’est pas envisageable. D’autres services plus appropriés sont alors proposés.

Les enfants âgés de moins de 3 ans

Ils sont trop jeunes et ne peuvent pas bénéficier d’un accompagnement psychologique proposé par le dispositif Mon soutien psy. Mais vous devez consulter votre pédiatre si certains signes chez votre enfant vous alertent, tels que :

  • des troubles de la communication (retard dans le développement du langage, par exemple) ;
  • des troubles des acquisitions ;
  • des troubles du comportement (gestes répétés, obsessions inhabituelles) ;
  • des difficultés dans les relations sociales (isolement ou comportement inadapté, incompréhension des émotions des autres).

Votre pédiatre saura vous orienter vers les services qui lui apporteront une prise en charge appropriée.

Les enfants et adolescents nécessitant un avis psychiatrique

Certains enfants ou adolescents ne peuvent pas entrer dans le dispositif Mon soutien psy s’ils nécessitent d’emblée un avis spécialisé d’un psychiatre ou d’un pédopsychiatre. C’est le cas lorsque votre enfant ou adolescent présente :

Le dispositif Mon soutien psy n’est pas non plus adapté pour les enfants et adolescents qui :

  • sont actuellement pris en charge en pédopsychiatrie ou psychiatrie ;
  • sont actuellement pris en charge en affection longue durée (ALD) pour motif psychiatrique ;
  • ont été pris en charge en ALD pour motif psychiatrique lors des 2 dernières années.

Dans ce type de situation, il importe que vous en parliez avec votre médecin traitant ou votre pédiatre pour que votre adolescent bénéficie d’une prise en charge adaptée.

Les adultes nécessitant un avis psychiatrique

L’accompagnement proposé par le dispositif Mon soutien psy ne convient pas à certaines personnes qui nécessitent d’emblée un avis spécialisé par un psychiatre. Il en va de même pour celles qui sont actuellement suivies en psychiatrie. C’est le cas si vous présentez :

Le dispositif Mon soutien psy n’est pas non plus adapté si vous avez des antécédents psychiatriques sévères lors des 3 dernières années. Il en va de même si :

  • vous vivez actuellement avec une affection longue durée (ALD) pour motif psychiatrique ;
  • vous êtes en invalidité pour motif psychiatrique ;
  • vous êtes (ou avez été lors des 2 dernières années) en arrêt de travail de plus de 6 mois pour un motif psychiatrique.

En cas d’urgence

En cas d’inquiétude, consultez rapidement votre médecin. En fonction de vos troubles, il vous saura vous aiguiller vers un suivi avec un psychologue, un psychiatre ou vers un service spécialisé.

Si vous craignez un geste suicidaire ou de violence, appelez le 15 (Samu) ou le 31 14 (numéro national de prévention du suicide). Des psychologues et des infirmiers formés à la prévention du suicide sont à votre écoute 24h/24 et 7j/7.

Pour bénéficier d’un accompagnement psychologique dans le cadre du dispositif Mon soutien psy (pour vous, votre enfant de plus de 3 ans ou votre adolescent), 2 possibilités s’offrent à vous.

1re possibilité : vous prenez rendez-vous avec votre médecin, celui de votre enfant ou avec votre sage-femme

Le médecin avec qui vous partagez le besoin d’un accompagnement psychologique peut être votre médecin traitant (généraliste, pédiatre, gériatre, etc.) ou un médecin exerçant dans le cadre hospitalier. Pour votre enfant ou adolescent, il est aussi possible de vous rendre chez un médecin consultant dans un service de protection maternelle et infantile (PMI) ou dans un milieu scolaire. Un étudiant peut s’adresser à un médecin des services de santé des universités (SSU). Et si vous êtes enceinte, vous pouvez en parler avec votre sage-femme.

Lors de la consultation, votre médecin ou votre sage-femme évalue votre état de santé (ou celui de votre enfant ou adolescent). L’avantage de cette 1re possibilité est que ce professionnel de santé peut identifier les situations d’urgence (risque suicidaire ou autres situations critiques). Il vous orientera alors vers un accompagnement adapté : un psychiatre, l’hôpital, une structure spécialisée dans la prise en charge des troubles de stress post-traumatique, etc.

En l’absence de signes d’urgence ou de gravité, le médecin peut vous conseiller de consulter un psychologue partenaire pour intégrer le dispositif Mon soutien psy. Le médecin ou la sage-femme vous remettra alors un courrier d’accompagnement destiné au psychologue de votre choix. Pour les mineurs, ce professionnel s’assure du consentement des titulaires de l’autorité parentale (parents ou tuteurs) pour un accompagnement psychologique.

Vous pouvez ensuite prendre rendez-vous avec l’un des psychologues partenaires sur l'annuaire.

2e possibilité : vous prenez directement rendez-vous avec un psychologue partenaire

Vous pouvez intégrer le dispositif Mon soutien psy en prenant directement rendez-vous avec un psychologue. Trouvez un psychologue partenaire proche de chez vous sur l'annuaire

Les psychologues partenaires sont sélectionnés par un comité d’experts sur la base de critères de formation et d’expérience. Ce contrôle permet d’attester de leur parcours consolidé en psychologie clinique. Seuls les psychologues sélectionnés et ayant signé une convention avec l’Assurance Maladie peuvent participer à ce dispositif.

Dans le cadre du dispositif Mon soutien psy, l’accompagnement psychologique se découpe ainsi :

  • la 1re séance consiste en un entretien d’évaluation ;
  • jusqu’à 11 séances de suivi psychologique maximum.

L’entretien d’évaluation

Cette séance est réalisée au cabinet du psychologue (en présentiel). Elle permet au psychologue d’adapter au mieux votre prise en charge, celle de votre enfant ou de votre adolescent. Pendant cet entretien, votre psychologue détermine le nombre de séances de suivi nécessaires (11 séances maximum, dans le cadre du dispositif Mon soutien psy).

Pour ce premier entretien, munissez-vous de :

  • votre attestation de carte Vitale papier indiquant vos droits, notamment si vous bénéficiez d’une exonération d’avance de frais ;
  • du courrier d’accompagnement de votre médecin ou de votre sage-femme, s’ils sont à l’origine de votre intégration dans le dispositif Mon soutien psy.

Les séances de suivi

En fonction de votre état de santé et de vos besoins, le psychologue vous propose de 1 à 11 séances de suivi psychologique. Ces séances peuvent avoir lieu en présentiel mais le psychologue peut aussi vous proposer de les réaliser par vidéotransmission.

Le recours à une séance à distance est à l’appréciation du psychologue, au cas par cas, et relève d’une décision partagée avec le patient.

Les séances de suivi à distance ne doivent pas entraver votre accompagnement psychologique. Il faut que l’organisation soit adaptée à votre situation clinique. Cet arrangement n’est possible que si vous et le psychologue disposez de l’équipement informatique adapté.

Les séances à distance doivent également être réalisées :

  • dans un lieu permettant la confidentialité des échanges entre vous et le psychologue ;
  • dans des conditions permettant de garantir la sécurisation des données transmises (confidentialité, protection des données personnelles, etc.).

Durant votre parcours, vous pouvez arrêter les séances à tout moment. Il faut alors en informer le psychologue qui vous suit.

Vous pouvez aussi changer de psychologue partenaire. Le nouveau psychologue pourra réaliser les séances de suivi restantes dans votre parcours. Toutefois, l’Assurance Maladie ne prend en charge que 12 séances par année civile et par patient. Pensez alors à prévenir votre nouveau psychologue du nombre de séances que vous avez déjà réalisées. Des contrôles sont réalisés systématiquement et des sommes d’argent pourront vous être demandées en cas de non-respect du nombre de séances prévues dans le dispositif.

Il vous est aussi possible de poursuivre vos séances avec un autre psychologue partenaire si le vôtre est en congé. Le psychologue remplaçant doit alors réaliser les séances restantes et les facturer avec sa propre feuille de soins. Pour information : l’Assurance Maladie ne prend en charge qu’un seul entretien d’évaluation et au maximum 11 séances de suivi par patient. Si votre psychologue a désigné un remplaçant, celui-ci doit nécessairement être partenaire de l’Assurance Maladie pour que vous puissiez bénéficier des remboursements proposés dans le dispositif Mon soutien psy.

En cas d’amélioration significative ou de disparition des troubles, votre psychologue peut vous proposer de réduire le nombre de séances.

En cas d’apparition de critères de gravité, d’urgence ou de risque suicidaire, il est recommandé de vous adresser à votre médecin traitant pour qu’il vous oriente sans délai vers un psychiatre ou des structures spécialisées. Votre psychologue peut aussi vous conseiller de consulter votre médecin pour une prise en charge adaptée.

La fin de l’accompagnement psychologique

Dans la grande majorité des cas de souffrance psychique légère à modérée, 12 séances d’accompagnement (y compris l’entretien d’évaluation) suffisent pour que votre situation s’améliore.

À la suite de la dernière séance de suivi, le psychologue peut adresser, avec votre accord, à votre médecin un compte rendu de fin de prise en charge.

Si vous, votre enfant ou votre adolescent ne ressentez pas d’amélioration, vous pouvez demander conseil à votre médecin traitant. Il vous orientera vers une prise en charge plus adaptée : centre médicopsychologique, psychiatre, etc.

Si vous, votre enfant ou votre adolescent souhaitez poursuivre cet accompagnement, le renouvellement de la prise en charge dans le cadre du dispositif Mon soutien psy implique une concertation avec un médecin, le psychologue ou un psychiatre. Ils décideront alors :

  • si votre situation (ou celle de votre enfant ou adolescent) s’est améliorée et qu'un accompagnement psychologique n’est plus nécessaire ;
  • si une évaluation plus approfondie nécessite une consultation chez un psychiatre ;
  • si une prise en charge plus adaptée en centre médicopsychologique ou à l’hôpital, par exemple, peut vous être proposée ;
  • si un nouvel accompagnement psychologique peut être envisagé (dans la limite de 12 séances remboursées par année civile).

Vous pouvez aussi décider de poursuivre votre accompagnement psychologique avec votre psychologue en dehors du cadre du dispositif Mon soutien psy. Ces nouvelles séances ne seront toutefois pas prises en charge par l’Assurance Maladie. Les tarifs appliqués par votre psychologue peuvent alors être différents ; il est important de lui en parler. Si vous n’en avez pas les moyens, votre médecin peut vous orienter vers une structure hospitalière de type centre médicopsychologique.

Qui contacter en cas d’incompatibilité avec un psychologue ?

Les psychologues sont sélectionnés selon des critères précis (diplômes, expérience professionnelle). Néanmoins, il est possible que l’accompagnement proposé ne vous convienne pas ou que vous ne soyez pas à l’aise avec le psychologue initialement choisi.

Si un échange avec le psychologue n’est pas suffisant pour trouver une solution, vous pouvez contacter l'Assurance Maladie au 36 46 (service gratuit + prix de l’appel).

Dans le cadre du dispositif Mon soutien psy, vous payez directement le psychologue à la fin de chaque séance. Certains psychologues peuvent aussi vous demander un paiement après plusieurs séances. Le montant s’élève à :

  • 50 € pour l’entretien d’évaluation (1re séance) ;
  • 50 € pour chacune des séances de suivi (11 au maximum).

En cas d’application de tarifs non conventionnés

Si votre psychologue applique des tarifs non conventionnés (dépassements d’honoraires), votre feuille de soins sera automatiquement rejetée par les organismes payeurs (Assurance Maladie et complémentaires santé). Elle vous sera alors renvoyée.

Pour une prise en charge, le psychologue doit refaire une feuille de soins avec le bon tarif (50 €) et vous rembourser la différence.

L’exception en Alsace-Moselle

Si vous bénéficiez du régime local d’Alsace-Moselle, la prise en charge est égale à 90 % (60 % par l’Assurance Maladie, 30 % par le régime local Alsace-Moselle). Les 10 % restants sont pris en charge par votre complémentaire/mutuelle, ou, si vous n’avez pas de mutuelle, restent à votre charge.

Les étapes sont identiques à celles que vous suivez avec les autres professionnels de santé :

  1. Le psychologue complète et vous remet, après chaque séance ou à la fin de plusieurs séances (selon votre choix), la feuille de soins avec les soins payés.
  2. Afin d’être remboursé, vous transmettez la feuille de soins à votre organisme d’assurance maladie.
  3. Vous êtes ensuite remboursé par votre organisme d’assurance maladie obligatoire (60 % du tarif de la séance) et, le cas échéant, par votre complémentaire ou mutuelle (40 % du tarif de la séance).

Prochainement, l’utilisation de la carte Vitale par les psychologues partenaires sera déployée afin de simplifier vos démarches.

Dans le cadre du dispositif Mon soutien psy, vous n’avancez aucun frais si vous bénéficiez du tiers payant obligatoire. C’est le cas si :

Informez votre psychologue de votre situation pour éviter toutes de frais des séances.

En pratique, si vous recevez des soins en lien avec une ALD, une maternité ou un accident du travail ou une maladie professionnelle (AT-MP) :

  • lors de la 1re séance chez le psychologue, apportez votre attestation de droits à jour (ou une attestation de carte Vitale papier indiquant vos droits) ou l’éventuel courrier de votre médecin précisant que vous êtes dans l’une des 3 situations énoncées ci-dessus ;
  • à la fin de chaque séance, le psychologue vous fait signer la feuille de soins qu’il garde, sans vous faire payer de frais, se faisant ensuite directement rémunérer par votre organisme d’assurance maladie.

Si vous êtes étudiant, le dispositif Santé psy étudiants vous permet de bénéficier d’une prise en charge totale, sans avance de frais, quelle que soit votre complémentaire.

La prescription de transport

Le transport ne peut être pris en charge qu’aux conditions suivantes :

  • votre médecin estime que le recours à un psychologue est en lien avec une affection de longue durée (ALD) ;
  • vous présentez une déficience ou une incapacité justifiant la prescription d’un transport sanitaire.

Accédez à tous les psychologues partenaires depuis l'annuaire psychologues

Cet annuaire s'enrichit au fur et à mesure que les psychologues se conventionnent avec l'Assurance Maladie.

Pour un accompagnement psychologique de votre enfant ou de votre adolescent, utilisez le filtre permettant de sélectionner les psychologues spécialisés pour la prise en charge des mineurs.

Un psychologue est un expert du comportement, des émotions et de la santé mentale. Il intervient auprès des personnes qui éprouvent une détresse ou une souffrance psychologique.

Un psychologue est tenu au secret professionnel. Il vous prend en charge dans le respect des règles relatives à la confidentialité et à la vie privée.

Quelle est la différence entre un psychiatre, un psychologue ou un psychothérapeute ?

Le psychiatre est un médecin, spécialisé en psychiatrie. Il peut prescrire des médicaments. Ses consultations sont remboursées par l’Assurance Maladie.

Le psychologue clinicien est un expert du comportement, des émotions et de la santé mentale. Il a suivi un cursus universitaire de 5 ans en psychologie (master 2 professionnel) et effectué au moins 500 heures de stage. Il n’est pas médecin et ne peut pas prescrire de médicaments.

Le psychothérapeute agréé par l’agence régionale de santé (ARS) a une formation soit de médecin, soit de psychologue.

Seuls les psychologues volontaires répondant aux critères de sélection et partenaires de l’Assurance Maladie peuvent participer au dispositif Mon soutien psy. Un comité de psychologues experts vérifie notamment l’expérience professionnelle des candidats (au minimum 3 ans de pratique) et leur parcours en psychologie clinique ou en psychopathologie. Cette vérification est un gage de qualité des professionnels qui entrent dans le dispositif.

Certains psychologues accompagnent uniquement les adultes, d’autres suivent aussi (voire seulement) les enfants ou les adolescents.

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L’accompagnement psychologique est un traitement réalisé par des entretiens réguliers avec un psychologue. Il comprend une dimension d’écoute, d’empathie et de compréhension.

Il peut être pratiqué seul ou associé à d’autres moyens thérapeutiques (traitement médicamenteux). Toutefois, cette thérapie constitue souvent à elle seule une alternative efficace à un traitement médicamenteux, notamment en cas de troubles légers à modérés.

Il appartient à votre médecin de déterminer avec vous le traitement le plus approprié à votre situation, notamment si votre prise en charge nécessite la prise d’un traitement médicamenteux.

Avec votre accord, votre psychologue et votre médecin échangent régulièrement pour adapter votre parcours à vos besoins. En effet, lorsque, sur orientation de votre médecin, vous consultez un psychologue, celui-ci devient membre de votre équipe de soins (1). Si vous ne vous y opposez pas, il peut partager avec votre médecin les informations strictement nécessaires à la coordination des soins. Par exemple, une combinaison de séances chez un psychologue et un traitement médicamenteux peuvent nécessiter une coordination avec votre médecin traitant.

En outre, et uniquement avec votre accord, seul le médecin qui vous suit habituellement peut savoir que vous avez consulté un psychologue.

(1) Au sens des articles L. 1110-4 et L. 1110-12 du Code de la santé publique.

Où trouver des informations fiables sur la santé mentale ?

Vous trouverez des informations utiles sur :