Interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse : délai rallongé durant la crise sanitaire
Les mesures exceptionnelles prises dans le cadre du premier confinement concernant les femmes souhaitant recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse sont reconduites, a minima, jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire.
Téléconsulter pour demander une IVG médicamenteuse
Ainsi, les consultations nécessaires aux IVG médicamenteuses peuvent être réalisées sous forme de téléconsultations prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, si la femme le souhaite et si le praticien (médecin ou sage-femme) l’estime possible, selon le schéma suivant :
- une téléconsultation d’information et de remise des ordonnances ;
- une consultation de prise du médicament qui arrête la grossesse (antiprogestérone) :
- en cas de téléconsultation, la femme peut aller chercher le médicament en officine, en lien avec le médecin ou la sage-femme qui la suit ;
- le deuxième médicament (prostaglandine) doit être pris 36 h à 48 h après le premier.
- une téléconsultation de contrôle dans les 14 à 21 jours qui suivent.
La prise en charge à 100 % des téléconsultations par téléphone (c’est-à-dire sans vidéotransmission) est de nouveau autorisée depuis le 17 octobre dernier. Cette dérogation s'applique uniquement aux patientes n'ayant pas accès à une connexion internet à haut débit.
Délai rallongé pour recourir à une IVG médicamenteuse
De plus, le délai pour procéder à une IVG médicamenteuse hors milieu hospitalier est assoupli, passant ainsi de 7 à 9 semaines d' (7e semaine de grossesse).
Pour plus d’information sur les conditions de prise en charge et les tarifs, consulter l'article Interruption volontaire de grossesse : votre prise en charge.