Don d’organes : si on en parlait le 22 juin ?
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« Il y a un moment pour rappeler à ses proches que l’on est donneur d’organes : c’est maintenant. » Voilà le message fort lancé à l’occasion de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et de reconnaissance aux donneurs, le 22 juin. Cette journée est organisée par l’Agence de la biomédecine, qui souhaite qu’elle devienne le jour où chacun rappelle à ses proches s’il est donneur d’organes après sa mort.
Comment faire respecter sa volonté de don d’organes ?
Pour faire respecter sa volonté, il convient de parler du don d’organes avec ses proches. En effet, la loi impose aux équipes médicales de consulter les proches pour savoir si la personne décédée a exprimé de son vivant son refus de donner. En parler de son vivant, c’est soulager ses proches lors de cet entretien. En effet, selon l’agence, si le sujet n’a jamais été abordé, les proches s’opposent par prudence au don, si bien qu’un prélèvement sur 3 est ainsi empêché.
À savoir : de 5 à 7 personnes peuvent bénéficier d’une greffe d’organe vitale, pour chaque donneur décédé prélevé. En 2022, grâce au don d’organes, 5 314 personnes ont été sauvées, mais près de 10 000 nouveaux patients sont inscrits en liste d’attente chaque année.
Pourquoi organiser une journée nationale dédiée au don d’organes ?
« La grande majorité de la population (80 %) est favorable à ce don, 91 % pensent qu’il est important de faire part de sa position à ses proches, mais seulement 47 % en ont effectivement parlé », avance l’agence sur son site. Pour Marine Jeantet, directrice générale, il s’agit de « dédramatiser l’échange et [de] l’inscrire dans le quotidien. L’Agence de la biomédecine veut faire de chaque “22 juin” la journée où tout le monde en parle. Une date anniversaire où l’on se rappelle qu’on est tous donneurs, tous receveurs. »
Pour tout savoir sur le don d’organes, rendez-vous sur le site https://www.dondorganes.fr/