Asthme : des conseils pour réduire les crises
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- Santé et prévention
Les passages aux urgences en cette 3e semaine de rentrée sont plus nombreux que l’année dernière sur la même période, que ce soit chez les enfants et les adultes (1).
Chaque année, en septembre, on constate une hausse des crises d’asthme chez les enfants.
Ces crises d’asthme peuvent être déclenchées par des infections respiratoires, dues à des virus fréquents en collectivité. Mais d’autres raisons semblent jouer un rôle dans ces pics de rentrée et notamment l’exposition à des allergènes à l’école ou encore l’arrêt du traitement de l’asthme pendant les vacances d’été.
Comment réduire le risque de crises d’asthme dans cette période de rentrée scolaire ?
Voici quelques recommandations à suivre pour son enfant :
- les parents sont invités à être encore plus attentifs que d’habitude aux difficultés respiratoires de leur enfant asthmatique pour reconnaître le plus tôt possible les symptômes qui indiqueraient une aggravation de son asthme ;
- il est possible d’adopter certaines habitudes pour réduire les crises : aérer le logement régulièrement, éviter le tabagisme passif, éloigner les animaux de l’enfant, prévenir l’apparition de moisissures et nuisibles… ;
- à tout moment, il est conseillé de vous renseigner sur la qualité de l’air en cas d’activité extérieure (par exemple avec Recosanté) ;
- sans avis médical, il ne faut jamais interrompre le traitement antiasthmatique de l’enfant pendant les vacances ;
- si le traitement a été interrompu sans l’avis d’un médecin, le reprendre dès que possible.
Le plan d’action personnalisé défini par le médecin de l’enfant explique comment gérer une telle situation : il est important de le suivre en cas de besoin et d’avoir à la maison les médicaments nécessaires pour appliquer ce plan d’action. En cas de doute ou d’interrogation, le médecin de l’enfant saura répondre aux questions des parents.
Consulter aussi le dossier « Asthme de l’enfant de plus de 3 ans » sur les pages santé du site ameli.
(1) Source : Bulletin du 24 septembre 2024 de Santé publique France.